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Arts et People

Jean-Luc Mélenchon enfariné : deux hommes attendus au tribunal 

L'auteur de l'enfarinage de Jean-Luc Mélenchon ainsi qu'un second individu ont été convoqués devant le tribunal correctionnel, selon les informations publiées par BFMTV ce lundi 14 juin.  Une agression pas comme les autres. Le 12 juin dernier, Jean-Luc Mélenchon participait à la  marche des libertés contre l'extrême droite, qui a débuté place de Clichy dans le 18ème arrondissement de Paris. Lorsqu'il répondait aux questions des journalistes, le leader de la France Insoumise a été enfariné par un individu. L'auteur de ces faits a rapidement été interpellé puis placé en garde à vue. Selon les informations publiées par BFMTV ce lundi 14 juin, un autre individu a été arrêté à Issy-les-Moulineaux et tous deux ont été convoqués devant le tribunal correctionnel le 7 juillet prochain. Le premier est poursuivi pour "violences sur personne chargée d'une mission de service public" et le second pour "complicité de violences sur une personne chargée d'une mission de service public", rapporte le média. Mais qui est l'individu à l'origine de celui-ci ? Face aux caméras de  la chaîne de télévision RT, il a précisé être "de gauche" avant d'ajouter : "Je suis de la gauche authentique". Toutefois, si c'est Jean-Luc Mélenchon qui a été touché, il a affirmé que ce n'était pas son but. "J'aurais aussi bien pu m'en prendre à Marine Le Pen", souligne-t-il avant d'ajouter en vouloir à la classe politique en général. "Macron, avec toute la caste politique, sont des corrompus. La République est corrompue à la base. Tous ces gens sont faussement universalistes", a-t-il conclu. Il a relativisé. Face à un tel acte, Jean-Luc Mélenchon n'a pas souhaité se taire et il a rapidement minimisé les faits : "Le blanc, ça me va. Je n'ai pris que de la farine, je suis vivant, tout va bien", a-t-il d'abord affirmé juste après s'être un peu nettoyé le visage. Selon lui, il y a "une grande tension, je ne sais pas quel était le motif de me jeter de la farine dessus...". Toutefois, le leader de la France Insoumise n'a pas l'intention de se laisser intimider : "Cela aurait pu être pire, c'est pour cela que je ne suis pas plus ému que ça. Je dis à ceux qui ont des projets à mon sujet, qu'ils ne me font pas peur", confia-t-il. Alors que les journalistes ont tenté de lui poser plusieurs questions, l'un deux lui a demandé s'il préférait "la farine ou la gifle", ce à quoi Jean-Luc Mélenchon a immédiatement répondu : "Il faudra surtout que ça s'arrête, ce serait bien", déplore-t-il. Invité sur le plateau de C News ce dimanche 13 juin, il a de nouveau évoqué cet acte : "Cet enfarinage, c'était une agression contre un droit constitutionnel : celui de manifester. C'est la raison pour laquelle je ne veux pas porter plainte", a-t-il confié avant de préciser : "J'estime que c'est au procureur de la République et à l'État de se prononcer", conclut-il. Attaques contre les politiques, qui a été victime ?  Depuis plusieurs jours, de nombreuses personnalités politiques ont été visées par des individus. Tout a débuté le 8 juin dernier, lorsque Emmanuel Macron était en visite dans la Drôme. Alors qu'il se trouvait dans son véhicule présidentiel, lechef de l'Etat a souhaité aller saluer quelques habitants. Une initiative dont il se souviendra puisqu'il a été giflé par un homme. Quelques jours plus tard, c'est le député français François de Rugy qui, alors qu'il se trouvait en terrasse dans le centre-ville de Nantes, a été enfariné. Un fait divers qui n'est pas passé inaperçu et qui a inspiré l'auteur de l'acte contre Jean-Luc Mélenchon. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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