Jean-Jacques Bourdin : sa réaction après les témoignages choc de Fanny Agostini et Sidonie Bonnec
Dans un communiqué transmis à l'AFP par son avocat ce mardi, Jean-Jacques Bourdin nie une nouvelle fois les accusations de comportement déplacé et de tentative d'agression sexuelle dont il est la cible.
Dans un article publié par Mediapart ce lundi, les journalistes Fanny Agostini et Sidonie Bonnec se sont exprimées sur l'affaire Bourdin, dénonçant le comportement déplacé du journaliste à leur encontre. Fanny Agostini, ancienne présentatrice de Thalassa, a en effet révélé être à l'origine de la plainte "tentative d'agression sexuelle" déposée contre Jean-Jacques Bourdin en janvier 2022. Pour rappel, elle raconte que le journaliste l'aurait "attrapée par le cou" et "attirée vers lui brusquement" avant d'essayer de l'embrasser "à plusieurs reprises" alors qu'elle se trouvait dans un hôtel de Calvi, en Corse, où elle était conviée avec Jean-Jacques Bourdin pour couvrir l'Open de pétanque, en 2013. Ce dernier lui aurait ensuite lancé "J'obtiens toujours ce que je veux", avant de lui envoyer, entre septembre 2014 et le printemps 2015, plusieurs messages à connotation sexuelle. En marge du témoignage de Fanny Agostini, la journaliste Sidonie Bonnec s'est elle aussi exprimée sur le comportement de Jean-Jacques Bourdin, mentionnant une invitation "déroutante" du journaliste, en 2010. Conviée à un Festival à Calva, elle avait initialement été assurée par le journaliste de BFMTV qu'elle dormirait à l'hôtel, avant que ce dernier ne l'informe finalement que l'établissement est plein, mais que, par "chance", il a "une villa avec un ami". "Il y a une piscine, n'oublie pas ton maillot de bain", aurait-il ajouté. "Ce n'était plus professionnel du tout", se souvient Sidonie Bonnec.
Jean-Jacques Bourdin "conteste fermement" les accusations qui le visent
Suite à l'article de Mediapart, Jean-Jacques Bourdin a fait transmettre un communiqué à l'AFP par le biais de son avocat, Me Christian Saint-Palais, dans lequel il "conteste fermement avoir eu des agissements ou des attitudes susceptibles d'être réprimés par la loi, tant dans sa sphère professionnelle qu'en dehors". Le communiqué se poursuit ainsi : "Jean-Jacques Bourdin découvre dans la presse les griefs formulés contre lui pour la première fois, souvent sous couvert d'anonymat, pour de prétendus faits parfois anciens de plus de vingt ans (...) Il exprime sa reconnaissance à celles et ceux qui lui apportent leur soutien."
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