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Jean Castex choque : comment il justifie son vote à 10 000 euros au premier tour

Ce mardi 12 avril, Jean Castex a répondu à la polémique concernant son déplacement en jet Falcon pour aller voter dans son bureau de vote des Pyrénées-Orientales lors du premier tour de l'élection présidentielle. Un vol qui aurait coûté près de 10 000 euros. Un déplacement qui passe mal. Ce dimanche 10 avril, à l'occasion du premier tour de l'élection présidentielle, Jean Castex s'est rendu dans son bureau de vote situé à Prades (Pyrénées-Orientales). Mais pour y aller, le Premier ministre est monté à bord d'un jet Falcon, qui a atterri à 8h30 à Perpignan selon Libération, avant de redécoller en direction de Paris à 10h30. Un trajet qui aurait, en outre, été facturé 10 000 euros. Sur les réseaux sociaux, ce moyen de transport a fait grincer des dents, les internautes reprochant notamment le coût financier et environnemental d'un tel trajet en avion. Invité sur les ondes de RTL ce mardi 12 avril, Jean Castex s'est défendu. "J'ai utilisé les règles habituelles qui s'appliquent au Premier ministre", a-t-il répondu, avant d'ajouter : "J'entends dire que j'ai affrété un jet privé, etc. J'ai pris l'avion de l'Etat, voilà. Le Premier ministre, il faut qu'il soit à Paris très vite s'il y a le moindre problème. La période est aux polémiques." Jean Castex avait signé une circulaire pour limiter le recours au transport aérien Dans un article de Médiapart, paru en février, le journal indiquait que "les Falcon de l'escadron de transport 00.060 (ET60) rejettent en moyenne 1 500 fois plus de CO2 que le TGV" et que "les frais de location s'élèvent à environ 5 000 euros (d'argent public) par heure d'utilisation". Des déplacements à bord de Falcon, devenus récurrents selon Mediapart. Le Premier ministre aurait ainsi pris cet avion pour se rendre depuis Paris, dans plusieurs villes comme Nantes, Bordeaux, Lyon, Angoulême ou Caen. Jean Castex avait pourtant signé lui-même une circulaire dans le but de restreindre l'utilisation par l'Etat du transport aérien, uniquement autorisé quand "le temps de trajet par la voie ferroviaire est supérieur à trois heures". Ce qui était en l'occurence le cas pour Prades, situé à plus de 6h30 de train de Paris. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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