"Je me suis dit qu'il avait raison" : Christine Kelly revient sur une prédiction d'Eric Zemmour
Interrogée par nos confrères du Parisien, Christine Kelly est revenue sur une prédiction d'Eric Zemmour qui l'avait fortement interpellée. Avec du recul, elle donne raison à l'ancien candidat à la présidentielle.
A l'occasion de la sortie de son livre, Libertés sans expression, Christine Kelly s'est laissée aller à quelques confidences pour nos confrères du Parisien. La journaliste de CNews est notamment revenue sur sa collaboration avec Eric Zemmour sur le plateau de Face à l'info. Mais l'ancien éditorialiste avait été contraint de quitter la chaîne, car il était en course à la présidentielle. Une décision que Christine Kelly avait trouvé choquante : "En tant que membre du CSA, je n'aurais pas fait ce choix. C'était surprenant d'avoir pris une décision spécifiquement pour Eric Zemmour", commence-t-elle par évoquer.
La journaliste se rappelle alors les mots que lui avait dits Eric Zemmour alors qu'il commençait à collaborer avec elle : "Lorsque nous avons démarré l'émission, il m'avait confié : 'On peut inventer des textes pour me faire taire.' Quand j'ai vu ça je me suis dit qu'il avait raison", précise-t-elle. Cet entretien avec nos confrères du Parisien a également été l'occasion pour Christine Kelly de revenir sur les menaces de mort qu'elle a déjà reçues.Depuis, sa vie a bien changé.
Christine Kelly : "En réalité, qu'ai-je fait de mal ?"
En effet, Christine Kelly a dû engager deux gardes du corps pour la protéger: "Grâce à eux, je peux aller partout. Avant, je réfléchissais beaucoup à chaque déplacement, j'essayais aussi de me coiffer différemment pour ne pas être reconnue. Toutefois, c'est une liberté sans expression. Je ne suis jamais seule. C'est tout un paradoxe. Aujourd'hui, on est obligé de s'excuser d'être neutre. (...) Au nom de quoi suis-je protégée ? J'ai juste fait mon métier de journaliste (...) Avec ce livre, j'ai envie d'attirer l'attention sur ces problématiques. En réalité, qu'ai-je fait de mal ?", se demande-t-elle.