"Grâce à eux, je peux aller partout" : Christine Kelly se confie sur ses deux gardes du corps
Christine Kelly est revenue sur les menaces de mort dont elle a été la cible ces deniers mois. Dans les colonnes du Parisien elle décrit aussi sa nouvelle vie, entourée de gardes du corps.
Cela va bientôt faire deux ans que la vie de Christine Kelly a changé du tout au tout. En effet, entre le 2 octobre 2020 et le 19 novembre 2021, la journaliste a été la cible de nombreuses menaces de morts, reçues par mail : "Le couperet tombera immanquablement sur votre tête bien faite", et "votre tête tombera comme une ardoise un soir d'orage", avait-elle notamment reçu. Depuis, la présentatrice de Face à l'info doit vivre avec des gardes du corps, prénommés Gordanet Slaven : "C'est un changement absolument majeur. Il faut que cela interroge. Au nom de quoi suis-je protégée ? J'ai juste fait mon métier de journaliste. Personne ne connaît mes opinions politiques. Pas même ma fille. En réalité, qu'ai-je fait de mal ?", demande-t-elle.
Alors même si être entourée de garde du corps ne fait pas plaisir à Christine Kelly, ils lui permettent de pouvoir se déplacer où elle veut : "Grâce à eux, je peux aller partout. Avant, je réfléchissais beaucoup à chaque déplacement, j'essayais aussi de me coiffer différemment pour ne pas être reconnue, a-t-elle décrit. Toutefois, c'est une liberté sans expression. Je ne suis jamais seule. C'est tout un paradoxe. Aujourd'hui, on est obligé de s'excuser d'être neutre."
Christine Kelly veut se battre pour la liberté d'expression
Suite à la réception des différentes menaces de mort,Christine Kellyavait réagi sur les réseaux sociaux : "La volonté de me voir décapitée, la détermination de me l'envoyer par mail ne changera rien aux idées des uns et des autres. Chacun reste libre. Avec ou sans moi", avait-elle écrit sur Twitter. La journaliste avait par la suite déposé plainte contre X pour menaces de mort. Une vie chamboulée pour elle mais aussi sa fille. Mais Christine Kelly ne veut pas baisser les bras et souhaite se battre pour la liberté d'expression.