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Arts et People

Ingrid Betancourt : 20 ans après son rapt, elle brigue la présidentielle colombienne

Deux décennies après son enlèvement alors qu'elle était candidate à l'élection présidentielle en Colombie, Ingrid Betancourt a annoncé rce mercredi 19 janvier etenter sa chance pour briguer la tête du pays sud-américain.  Ingrid Betancourt ne mettra jamais de côté ses convictions. Vingt longues années après avoir été kidnappée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), la femme politique franco-colombienne repart à l'assaut de l'élection présidentielle dans son pays de naissance. "Aujourd'hui, je suis ici pour terminer ce que j'ai commencé avec beaucoup d'entre vous en 2002. Je vais travailler sans relâche, du lever au coucher du soleil, pour être présidente", a annoncé l'ex-otage de 59 ans lors d'une conférence de presse donnée ce mardi 18 janvier.Ingrid Betancourt est donc officiellement candidate à la présidence de la Colombie. A la tête du petit parti écologiste Vert Oxygène, cette dernière doit encore se soumettre à la primaire centriste du pays sud-américain, avant de pouvoir officiellement prétendre à ses ambitions.L'élection est prévue le 19 mai prochain."Je crois en un monde avec une vision de la femme. Pendant des décennies, nous n'avons eu que de mauvaises options entre l'extrême droite et l'extrême gauche. Le temps est venu d'avoir une option de centre", a déclaré la mère de famille, expliquant également que ses idées politiques avaient de bonnes chances de l'aider à l'emporter face au favori des sondages, l'ancien maire de Bogota Gustavo Petro. Ingrid Bétancourt : "Je suis ici pour terminer ce que j'ai commencé en 2002" Il y a vingt ans, en février 2002, Ingrid Bétancourt avait été enlevée par les FARC après avoir dévoilé ses ambitions présidentielles. Libérée lors d'une opération militaire après plus de 15 ans de captivité, la femme politique n'a jamais mis de côté son idéologie. C'est ainsi que lors de cette même conférence de presse donnée ce mardi 18 janvier, la quinquagénaire a tenu à revenir sur l'amende de 36 millions de dollars de réparation financière exigée par la justice américaine contre les FARC pour leur responsabilité dans leurs différents enlèvements. "Nous avons parfois pris l'habitude de penser que demander justice est abusif. Je suis venue aujourd'hui pour demander que chaque fils, chaque fille, chaque père, chaque mère soit indemnisé, indemnisé et indemnisé". Non, rien ne pourra arrêter Ingrid Bétancourt. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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