Fanny Ardant : l'actrice voulait "prendre la place" d'Ingrid Betancourt lorsqu'elle était otage des Farcs
A l'occasion d'un entretien pour nos confrères du Point, Fanny Ardant a fait des révélations assez étonnantes au sujet d'Ingrid Betancourt.
Fanny Ardant n'a jamais eu sa langue dans sa poche. A l'occasion d'un entretien à nos confrères du Point, l'actrices'est confiée sur sa personnalité et sur les stars qu'elle a toujours affectionné. La comédienne a en effet dévoilé être pleine d'admiration pour Che Guevara. "Qu'est-ce-qu'il était beau", lâche-t-elle, avant de lancer une phrase lourde de sens : "J'ai beaucoup aimé les Farcs aussi. A l'époque où Ingrid Betancourt était prisonnière des Farcs en Colombie, je me disais tout le temps : 'Je veux bien prendre sa place'".
Alors qu'elle est à l'affiche du nouveau film de Roman Polanski, The Palace,Fanny Ardant a une nouvelle fois soutenu le réalisateur : "J'ai travaillé avec Roman, j'ai admiré l'homme et je pense que l'amitié et l'amour doivent passer avant la loi. Sinon quoi ? On est tous des balances ?", s'emporte-t-elle avant de lâcher que "tout le monde fait des erreurs". "Il y a quelque chose en Roman d'irréductible qu'on n'a pas cassé", poursuit-elle. "Quand on voit la vie qu'il a eue, on comprend.Je connais très peu de gens qui ont traversé toutes ces épreuves, le ghetto de Cracovie, l'assassinat de sa femme Sharon Tate (par des membres de la secte de Charles Manson - ndlr). Oui, il a fait des erreurs. Mais qui n'en a pas fait ? La moitié d'entre nous devrait être en taule".
Fanny Ardant : "Je dis souvent que je ne veux pas faire de cinéma pour transformer les gens en bons citoyens"
Il faut dire que Fanny Ardant a toujours été très cash lors de ses interviews. Même quand on lui parle de cinéma, sa réponse peut souvent être détonante : "Je dis souvent que je ne veux pas faire de cinéma pour transformer les gens en bons citoyens. Le cinéma, la littérature, la musique, c'est le romanesque. Après, on tire des lignes de force. Je déteste la bien-pensance. Et surtout les leçons de morale. J'aime les gens qui sentent le soufre. Ceux qui scandalisent et qui remuent."