Inès Reg et Anaïs Camizuli harcelées : une fan obsessionnelle mise derrière les barreaux
Le Tribunal de Marseille a condamné une femme de 38 ans à un an de prison ferme pour des faits de harcèlement à l'encontre de l'humoriste Inès Reg et de l'influenceuse Anaïs Camizuli.
"Merci la justice." Anaïs Camizuli a salué ce lundi la décision du Tribunal de Marseille de condamner une femme de 38 ans à deux ans de prison, dont une année ferme aménagée sous bracelet électronique pour harcèlement à l'encontre de l'influenceuse et de l'humoristeInès Reg. Cette fan aurait notamment multiplié les "appels malveillants", rapporte le quotidien local La Provence. Que s'est-il passé ? La trentenaire aurait multiplié les cadeaux onéreux, des messages et des appels menaçants. Pire encore, elle aurait multiplié les visites au domicile d'Inès Reg. Elle a reçu l'interdiction d'approcher les deux célébrités.
Auxiliaire de puériculture, la femme aurait tenté de se faire recruter à la crèche où Anaïs Camizuli dépose sa fille Kessi, âgée de 3 ans. Elle a par la suite menacé de dévoiler des photos d'elle. Un véritable cauchemar. A l'audience, Marina a nié les faits, dénonçant un complot la visant. Ce n'est pas la première fois qu'elle était condamnée pour des faits de harcèlement. Il s'agit en réalité de la septième fois, notamment pour des faits survenus sur sa psychologue. Anaïs Camizuli avait notamment été jugée en 2014 pour avoir usurpé l'identité de la mère d'Anaïs Camizuli pour la livraison d'une puce téléphonique par un opérateur.
Inès Reg prend des mesures drastiques
Pour calmer les ardeurs de sa fan jusqu'au-boutiste, Inès Reg l'avait interdite de premier rang à ses one man show. Une mesure qui ne fonctionnera pas toujours, malgré la mobilisation du service de sécurité. Finalement, l'humoriste annulera sa date programmée à Marseille, lieu de résidence de Marina, de peur de la croiser. Une spirale infernale.
En février 2020, Inès Reg décide de saisir la justice, raconte Var Matin. Elle porte plainte et reçoit 30 jours d'ITT, qui mesurent le préjudice subi. Le docteur qui l'a examinée détecte un "stress aigu", des "pensées envahissantes", des "troubles du sommeil avec insomnie", et de "d'hypervigilance".
Anaïs Camizuli : "J'ai peur quand j'emmène ma fille à la crèche"
Pour Anaïs Camizuli, la présence de Marine a plongé son quotidien dans la peur. Lors de l'audience, elle a révélé que ce harcèlement a créé des tensions avec son ex-compagnon et père de sa fille. "Le père de ma fille m'interdit de partir en vacances seule avec elle, par crainte de tomber sur Marina... Je ne peux pas vivre normalement. Il faut que ça s'arrête!", a-t-elle déclaré, comme le rapporte le quotidien varois. La jeune femme s'était notamment confiée sur le harcèlement subi dans une interview accordée à Télé Star en septembre 2021, soit il y a un an déjà. "Cela fait plus d'un an que je dors très mal la nuit, que j'ai dû déménager, j'ai mis des caméras à mon domicile, j'ai peur quand j'emmène ma fille à la crèche parce que je crains de ne pas la retrouver quand je vais la chercher", avait-elle confié dans nos colonnes.
La procédure en justice avait calmé son admiratrice. De quoi lui accorder un peu de répit. "Aujourd'hui, je ne reçois plus de menaces parce que le procès va avoir lieu en février 2022. Je pense que la personne doit se faire toute petite et c'est mieux pour elle puisque je ne suis pas la seule qu'elle menace", a-t-elle ajouté, au moment de sa participation à la saison 3 de La bataille des couples.
Des lenteurs judiciaires, déplore Anaïs Camizuli
Et si cette affaire est réglée, l'influenceuse et candidate deSecret Story a dû patienter. En effet, à de nombreuses reprises, son harceleuse ne s'était pas présentée aux audiences. "J'ai confiance en la justice même si cela peut être parfois un peu long, a-t-elle estimé auprès de Télé Star. Nous avons eu un premier procès au mois de février 2021 où elle ne s'est pas présentée, puis un procès au mois de juin où elle ne s'est toujours pas présentée, d'où le report en février 2022. En fait, ils ne se rendent pas compte que je ne vis plus et que j'ai peur ! Finalement, c'est moi, la victime, qui doit attendre jusqu'en février 2022 pour le procès."
Aujourd'hui, Anaïs Camizuli et Inès Reg peuvent être soulagées : la justice a condamné l'auxiliaire de puériculture à deux ans de prison.