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Arts et People

"I know" : Emmanuel Macron cash en anglais face à un journaliste

Emmanuel Macron n'en démord pas : le premier ministre australien a mis le France dans une situation très délicate, suite à la rupture du contrat des sous-marins. Il n'hésite d'ailleurs pas à dire ce qu'il pense, dans un parfait anglais, à un journaliste australien. Ce dimanche 31 octobre, à l'issue du G20 organisé à Rome, Emmanuel Macron a été interrogé sur l'affaire dite des sous-marins australiens. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a toujours en travers de la gorge le comportement du premier ministre australien, soupçonné d'avoir réalisé des négociations avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour signer un nouvel accord. Ainsi, un journaliste australien lui a alors demandé : "Pensez-vous que Scott Morrison [le premier ministre australien, ndlr] vous a menti ?" Une question à laquelle le président de la République a donné une réponse claire : "Je ne pense pas, je sais", a-t-il répondu dans un parfait anglais. Néanmoins, Emmanuel Macron reste ouvert à la discussion : "J'ai beaucoup de respect pour votre pays et beaucoup de respect et d'amitié pour votre peuple mais quand on a du respect, on doit être deux et se conduire conformément à ces valeurs", a-t-il précisé. Il faut dire que la rupture de ce contrat a de grosses conséquences sur les relations que la France entretient avec l'Australie mais aussi les Etats-Unis et le Royaume-Uni. En effet, Emmanuel Macron a répété au premier ministre australien que la rupture de ce contrat "avait rompu la relation de confiance entre nos deux pays". Emmanuel Macron et Joe Biden se sont vus en tête à tête Pire encore, l'Australie a clairement mis notre pays dans une relation conflictuelleavec les Etats-Unis. Pendant plusieurs jours, l'ambassadeur français avait d'ailleurs été rappelé. Néanmoins, lors d'une rencontre organisée ce vendredi entre Joe Biden et Emmanuel Macron, le chef d'État américain a reconnu que ce qui avait été "fait était maladroit et n'a pas été fait avec beaucoup d'élégance", mais ne s'est pas pour autant excusé. Il affirme qu'il pensait que "la France avait été informée très en amont que le contrat ne se ferait pas". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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