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Arts et People

Hauts-de-Seine : “Son doigt devant sa bouche…”, le récit glaçant d'une septuagénaire violée à l'hôpital

L'une des deux septuagénaires victimes du violeur en série de Nanterre a expliqué dans quelles circonstances les faits ont eu lieu alors qu'elle était hospitalisée et son récit est glaçant. En colère et tout de même traumatisée bien qu'elle semble déterminée, l'une des septuagénaires victimes du violeur en série qui a sévi à Nanterre, a expliqué à nos confrères du Parisien de quelle manière l'homme a réussi à s'attaquer à elle alors qu'elle était hospitalisée pour une mauvaise chute, au rez-de-chaussée d'un des pavillons composant l'hôpital Max-Fourestier de Nanterre. "Ah non ! Vous ne me ferez pas ça !" C'est vers 9h30 que cette patiente de 78 ans voit débarquer dans sa chambre d'hôpital un homme qui n'est pas un soignant ni un visiteur, à la fin du mois de juillet 2022. Hospitalisée depuis deux semaines, elle partage sa chambre avec une autre patiente dont le lit est séparé du sien par un rideau. "Je lui ai demandé ce qu'il voulait, il a juste mis son doigt devant sa bouche, en signe de silence. J'ai commencé à avoir très peur" a expliqué la victime à nos confrères du Parisien, expliquant que l'homme jette alors un œil derrière le rideau "comme s'il choisissait sa proie" avant de se pencher sur son lit et de tirer violemment ses jambes vers lui. "Je répétais : Ah non ! Vous ne me ferez pas ça ! "Rien n'y fait, l'homme la viole et tente de revenirmais c'est sans compter sur la force de sa victime qui attrape son sexe avant de le tordre. "Je voulais qu'il reste des traces pour qu'on l'identifie" a-t-elle expliqué. Alertée par les cris de deux patiente, une infirmière finit par arriver dans la chambre, se jetant sur lui. L'homme la frappe et disparaît en courant. Quelques minutes plus tard, c'est une deuxième patiente de 68 ans qui sera également violée par le même individu. Arrêté en septembre alors qu'il était passé au-dessus du portique de sécurité du métro Gare de Lyon à Paris,un troisième viol, cette fois d'une enfant de 12 ans lui a été attribué grâce à ses empreintes génétiques. "Je lui en veux d'avoir bouleversé ma vie, la vie dont j'avais rêvé, qui était toute tracée. Cet homme-là doit se faire soigner. Mais en fait, je suis surtout en colère que ça ait pu se produire. Ça, ça ne passe pas" a expliqué la victime, qui a déposé plainte contre l'hôpital et sa directrice pour "mise en danger de la vie d'autrui."

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