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François Bayrou accorde son parrainage à Marine Le Pen au nom de la "démocratie"

Le président du MoDem et maire de Pau, François Bayrou, a annoncé qu'il accorderait son parrainage à Marine Le Pen, peinant à rassembler ses 500 signatures. Le président du Mouvement démocrate et maire de Pau, François Bayrou, à l'origine d'une initiative pour aider les candidats qui ont du mal à recueillir des parrainages nécessaires à la présidentielle, a décidé de voler au secours de Marine Le Pen pour "sauver la démocratie".  Le président du MoDem, et maire de Pau, François Bayrou, entend "sauver la démocratie". Proche allié du président sortant Emmanuel Macron, il a annoncé dimanche 27 février au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro qu’il accorderait son parrainage pour la présidentielle à Marine Le Pen, au nom de la démocratie.   >> À lire sur France24.com : Présidentielle : quand la presse étrangère s'étonne des effets du système des parrainages "Je ne peux pas défendre devant mes concitoyens de toutes opinions l'idée que le président de la République française serait élu dans une élection de laquelle les principaux candidats seraient exclus", a expliqué M. Bayrou, qui est à l'origine d'une initiative de "banque des parrainages" regroupant selon lui près de 400 élus.  Signature ne vaut pas soutien   "C'est pour sauver la démocratie, mais notre signature ne vaut pas soutien", a-t-il insisté : "J'ai décidé de prendre ma part de cette charge et – cela ne correspond pas exactement au rêve que j'ai de l'engagement politique – je donnerai ma signature à Madame Le Pen", a-t-il révélé.  Les candidats à l'élection présidentielle ont jusqu'au vendredi 4 mars pour justifier de 500 parrainages d'élus français.  >> À lire aussi sur France24.com : Candidats à la présidentielle recherchent parrainages d’élus, désespérément Selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel publié jeudi, il en manque au moins entre 80 et 90 à Marine Le Pen et à Éric Zemmour, alors que Jean-Luc Mélenchon, un temps à la peine, a finalement recueilli le nombre de signatures nécessaires.  Initialement prévu par François Bayrou pour "sauver" les candidats considérés comme légitimes, c'est-à-dire crédités d'au moins 10 % des intentions de vote, le mécanisme pourra bénéficier à d'autres candidats – Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau, Philippe Poutou ou Christiane Taubira sont notamment en difficulté –, à la discrétion des signataires, eu égard à leur grand nombre.  Avec AFP

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