Francis Lalanne : provoqué en duel à l'épée par un journaliste, le chanteur répond
Provoqué en duel par un journaliste, Francis Lalanne a choisi Closer pour lui répondre.
Mais que se passe-t-il entre Francis Lalanne et L'Incorrect, un journal considéré comme très à droite sur l'échiquier politique. Il y a quelques jours, le 22 février dernier, Louis Lecomte, journaliste, répondait à un droit de réponse du chanteur dans un article publié sur le site de L'Incorrect. "Vous êtes un pitre, un clown, votre production est globalement mauvaise", pouvait-on notamment lire. Mais, plus surprenant, Louis Lecomte n'hésitait pas à provoquer en duel Francis Lalanne : "Le duel s'arrêtera au premier sang. Je vous laisse, comme le veut la coutume, le choix de l'arme, entre le sabre ou la rapière. Nous nous battrons sur la place parisienne de votre choix. Mes témoins sont messieurs Robin Nitot et Ange Appino".
C'est sur le site de Closer que Francis Lalanne a décidé de répondre défavorablement à cette provocation en duel. Découvrez la réponse du chanteur :
"Monsieur,
J'ai pris connaissance de votre provocation en duel par voie de presse. Aurais-je donc été 'l'incorrect' ?
Je ne vous ai jamais écrit, et m'étonne que vous dissimuliez sur votre site l'identité du destinataire de mon courrier. (Mon droit de réponse était adressé à l'attention de : Monsieur Laurent Meeschaert, Directeur de la publication de L'Incorrect, 28, rue Saint-Lazare 75009 Paris). Sans doute est ce là un signe supplémentaire de votre insigne témérité. Mais là n'est pas le sujet.
Le principe du duel n'étant plus qu'une 'épave de la féodalité pieusement recueillie par notre démocratie', selon la formule de Tarde, j'ai donc le regret de devoir décliner votre invitation... Certes, c'est, en d'autres temps, avec un plaisir non dissimulé, que je vous aurais volontiers embroché à l'Aube dans je ne sais quel faussé de Caylus ! Mais vous conviendrez que ma condition de simple troubadour professionnel me l'interdit. On ne peut croiser le fer dans le monde qui est le vôtre qu'entre personnes de la même qualité. Eu égard à la conjoncture actuelle, je ne peux non plus vous promettre une bastonnade par des laquais qui ne pourraient être, vous le comprendrez, qu'en chômage partiel... compte tenu de la fermeture des salle de spectacle, des cinémas, et des théâtres... Et cela même si la correction administrée à des estafiers tels que vous, adorateurs de la Francisque, gagnerait à faire figure 'd'urgence sanitaire '...
Dans l'attente de ne plus avoir à utiliser votre journal pour emballer les merdes du chien,
Je vous prie de me croire, cher monsieur, votre bien dévoué, Francis Lalanne"
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