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Arts et People

Famille défenestrée à Montreux : ce très étrange rituel nocturne détaillé par une voisine

Un mois après la mort de quatre ressortissants français, tombés du 7ème étage de leur immeuble à Montreux, en Suisse, une ancienne voisine témoigne dans l'émission Sept à Huit. C'était il y a tout juste un mois. Le 24 mars dernier, cinq personnes d'une même famille sont tombées du 7èmeétage de leur immeuble de Montreux, en Suisse. Quatre d'entre elles, le père de famille, son épouse, leur petite fille de 8 ans et la sœur jumelle de son épouse, sont décédées dans leur chute. La cinquième, un adolescent de 15 ans, a été prise en charge dans un état grave et demeure hospitalisée dans le canton de Vaud. Depuis le drame, le profil des victimes intéresse tout particulièrement les enquêteurs. Il faut dire que dans leur voisinnage, les cinq Montreusiens entretenaient une étonnante réputation... Ce dimanche 24 avril, l'émission Sept à huit consacrait l'un de ses reportages aux évènements du 24 mars, lequel s'intéressait notamment au passé des cinq Montreusiens. À l'écran, une ancienne voisine de la famille a accepté de témoigner. Elle a notamment expliqué n'avoir jamais entretenu la moindre relation avec la famille, qui vivait recluse dans son appartement et se faisait, curieusement, surtout entendre la nuit. "Ils vivaient plutôt la nuit, affirme l'ex-voisine à nos confrères de Sept à huit. Ils prenaient des bains la nuit, déplaçaient des choses durant la nuit. Aucun des voisins, lorsqu'on a échangé, n'a entendu leurs voix. C 'était vraiment des bruits de meubles, perceuses, viseuses, des choses qui tombaient. On aurait dit des bouteilles..." poursuit-elle. Une famille "très intéressée par les thèses complotistes et survivalistes" En marge de la société, la famille, dont les membres adultes ont été identifiés comme étantEric David, Nasrine David et sa sœur jumelle Narjisse Gama Feraoun, était, selon les premières investigations, "très intéressée par les thèses complotistes et survivalistes". Leur appartement, truffé de médicaments et de boîtes de conserve, avait des allures de bunker. "Tout était encombré, en fait, raconte l'ex-voisine. (...) Une voisine a dit que c'était des cartons de livres, on a entendu que c'était aussi de la nourriture. Médicaments, boîtes de conserve... Mais j'ai entendu que tout était assez bien rangé, quand même." Au vu de ces éléments, la police privilégie "la piste du suicide collectif sans l'intervention de tiers", indique Jean-Christophe Sauterel, porte-parole de la police du canton de Vaud, dans Sept à Huit. Toutefois, on ignore toujours ce qui a poussé cette famille à mettre fin à ses jours. "À aucun moment dans les investigations qui ont été menées, on a découvert d'éléments qui pouvaient expliquer ce passage à l'acte de manière anticipée", conclut Sauterel. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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