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Sports

Euro-2021 : Bilbao remplacé par Séville, Dublin par Londres et Saint-Pétersbourg

Le trophée UEFA de l'Euro 2020 exposé sur le Pont Saint-Ange de Rome, le 20 avril 2021 L'UEFA a écarté vendredi Bilbao et Dublin de la liste des villes-hôtes pour l'Euro masculin de football prévu cet été. Les matches attribués à la première sont déplacés à Séville, tandis que Saint-Pétersbourg et Londres récupèrent les parties prévues dans la ville irlandaise. Le couperet de l'UEFA s'est abattu sur les villes de Bilbao et de Dublin. Incertaines de pouvoir accueillir des spectateurs pour leurs matches de l'Euro de football cet été (11 juin-11 juillet), elles se sont vues retirer l'organisation de leurs parties de l'événement. Séville se voit réattribuer les matches prévus au Pays basque et Saint-Pétersbourg et Londres se partagent ceux initialement planifiés en Irlande. Munich confirmé Déjà repoussé d'un an en raison de la pandémie, le tournoi se déroulera finalement dans onze villes à travers onze pays : Munich, sur la sellette, a été confirmée et accueillera bien le choc France-Allemagne le 15 juin, alors qu'il ne restait plus de doute sur Bakou, Rome, Bucarest, Glasgow, Copenhague, Budapest et Amsterdam. Imaginé par l'ancien président de l'UEFA Michel Platini, ce format paneuropéen inédit devait initialement se tenir dans treize villes de treize pays, puis douze après l'éviction de Bruxelles fin 2017 face aux obstacles liés à la construction de son grand stade. Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, s'est réjoui de pouvoir "garantir un environnement sûr et festif", avec des spectateurs "à tous les matches", soit une exigence posée dès mars par l'instance malgré la crise sanitaire. "Il y a un peu de travail devant nous, on recommence – camp, voyages, toute la logistique", a de son côté tweeté le Polonais Zbigniew Boniek, vice-président de l'UEFA, avant même la décision officielle. Saint-Pétersbourg, qui figurait déjà parmi les villes organisatrices, récupérera donc trois nouveaux matches du premier tour, soit Pologne-Slovaquie, Suède-Slovaquie et Suède-Pologne. "Aujourd'hui, nous partons sur 50 % [de spectateurs]. C'est la limite confirmée par l'UEFA. S'il y a possibilité de changer, ça sera une augmentation", soulignait vendredi dans le journal Sport-Express le président du comité d'organisation russe, Alexeï Sorokine. De son côté, Londres reprendra le huitième de finale programmé à Dublin, qui s'ajoutera donc aux sept rencontres que la capitale britannique devait accueillir dans le mythique stade de Wembley, dont les demi-finales et la finale.  Non prévue dans l'organisation initiale, Séville était depuis plusieurs jours la solution privilégiée par la fédération espagnole pour reprendre les quatre rencontres prévues à Bilbao, exclue mercredi par l'UEFA pour avoir fixé des conditions sanitaires trop drastiques à l'accueil de public [Bilbao avait fixé une jauge à 25 % de manière non ferme et définitive, et seulement si, selon la villle, les conditions sanitaires le permettaient]. Face à cette décision "unilatérale", les organisateurs basques ont fait savoir qu'ils envisageaient d'attaquer l'instance en justice pour récupérer les dépenses de 1,2 million d'euros déjà engagées. Depuis plusieurs semaines déjà, Budapest, Saint-Pétersbourg, Bakou, Amsterdam, Bucarest, Glasgow, Copenhague, Rome et Londres avaient toutes promis des jauges comprises entre 25 % et 100 %. Munich accueillera "14 500 spectateurs au minimum", a précisé vendredi l'UEFA dans son communiqué.  Avec AFP

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