Éric Zemmour : cette phrase sur le handicap exhumée par Le Monde qui interpelle
Visé par les critiques concernant ses propos sur les enfants handicapés et ce qu'il dénonce comme l'"obsession de l'inclusion", Éric Zemmour a vu exhumer d'anciens propos sur le sujet par le journal Le Monde, qui ne va pas apaiser les tensions.
La polémique est loin d'être terminée. Candidat décrié à l'élection présidentielle toujours en attente de ses 500 signatures, Éric Zemmour enchaîne depuis l'annonce de son entrée dans la course à l'Élysée les polémiques avec des propos qui interpellent. Les derniers en date : ceux proférés à l'encontre des enfants handicapés, vendredi 14 janvier dernier, qui devraient selon lui intégrer "des établissements spécialisés", dénonçant "l'obsession de l'inclusion" qui est selon lui "une mauvaise manière faite aux autres enfants et à ces enfants-là qui sont, les pauvres, complètement dépassés par les autres enfants".
Un discours qui a fait réagir dans la sphère politique, aussi bien auprès de Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée du Handicap qui a dénoncé une "vision misérabiliste" et "excluante" du handicap, que Valérie Pécresse, qui a fustigé la "brutalité" des propos d'Éric Zemmour ou encore Gilbert Montagné. Et ceux-ci n'ont pas fini de faire des bonds, tandis que Le Monde vient d'exhumer, en pleine polémique, des propos tenus il y a plusieurs années par l'ancien journaliste et chroniqueur de CNews. "Se préoccuper de l'insertion des personnes handicapées dans la société, ce n'est pas digne des priorités d'un président", a ainsi cité Apolline de Malherbe, qui recevait mardi 18 janvier le candidat de Reconquête !.
Éric Zemmour nuance ses propos
"Lorsque Jacques Chirac en a fait l'une de ses priorités, c'était un objectif digne d'un président de conseil général", avait-il alors poursuivi, comme l'a rapporté Le Monde. Pour sa défense, Éric Zemmour n'a pas nié ses propos, mais a toutefois nuancé en expliquant qu'un président doit avoir des "projets pour la France", et qu'il y a ensuite "un Premier ministre et des ministres qui s'occupent de sujets très importants comme les handicapés". Quelques heures après le début de la polémique, le candidat, qui a été rabroué par son camp, a dénoncé dans une vidéo des "propos détournés" par des "politiciens" coupables selon lui de "mensonges" et "d'hypocrisie".
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