Eric Coquerel visé par une enquête pour agression sexuelle : que reproche-t-on au député LFI ?
Ce mercredi 13 juillet, le parquet de Paris a indiqué qu'Éric Coquerel, député LFI et président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, était visé par une enquête pour harcèlement et agression sexuels. Des accusations que l'élu continue de rejeter.
La justice se penche sur le cas d'Éric Coquerel. Le parquet de Paris a annoncé ce mercredi 13 juillet qu'une enquête avait été ouverte contre le député LFI et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, pour harcèlement et agression sexuels. Cela fait suite à la plainte déposée par la militante de gauche et figure des Gilets jaunes,Sophie Tissier.De son côté, l'élu continue de nier les faits qui lui sont reprochés.
Dans sa plainte déposée début juillet, Sophie Tissier a dénoncé des faits "pouvant s'apparenter à une agression sexuelle" datant du 23 août 2014 à Grenoble. Auprès de BFMTV, la militante de 43 ans avait déploré "des gestes déplacés, des mains baladeuses" lors d'une soirée organisée par le parti en 2014. Elle avait également évoqué "un regard salace, gluant", "une drague lourdingue" et un comportement "outrancier, offensant, harcelant" de la part d'Éric Coquerel. Selon la jeune femme, l'élu lui aurait également adressé des SMS dans lesquels il lui aurait proposé de l'emmener à son hôtel.
Les faits pourraient être prescrits
Des faits qu'Éric Coquerel conteste avec fermeté. "Je n'ai jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport, ce qui caractérise la porte d'entrée d'un comportement délictuel dans le domaine des violences sexistes et sexuelles", s'était-il défendu dans une tribune parue dans le JDD.
L'enquête a été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). Selon deux sources proches du dossier, elle ne concerne, pour l'heure, que la plainte de Sophie Tissier. Puisque les faits remontent à 2014 et que le délai maximum étant de six ans pour porter plainte en cas de délit, ils pourraient être prescrits.