Emmanuel Macron : cette petite phrase passée inaperçue sur la fin du couvre-feu
Emmanuel Macron était en déplacement en Seine-Saint-Denis ce lundi 1 mars. L'occasion pour lui de répondre aux questions des jeunes, notamment sur celles concernant le couvre-feu.
Un déplacement très remarqué. Ce lundi 1er mars, Emmanuel Macrons'est rendu à Stains, en Seine-Saint-Denis dans le cadre du plan "1 jeune, 1 solution" mis en place depuis le début de la pandémie de coronavirus. Ce déplacement avait donc pour but d'annoncer des mesures visant à multiplier le nombre de jeunes qui pourront bénéficier des conseils professionnels d'un mentor qui, bénévolement, leur fera profiter de son expertise professionnelle. Il s'est donc rendu à l'Industreet, un campus de 11.000 m2 dont l'objectif est de former des jeunes de 18 à 25 ans à des métiers industriels, avec ou sans qualification. Le président de la République s'est retrouvé face à des personnes qui ont l'impression que le couvre-feu à 18 heures n'est pas la solution. Ils n'ont donc pas hésité à lui faire savoir puisque l'un d'entre eux, dont les propos ont été rapportés par Agathe Lambert, journaliste politique de BFMTV, a demandé : "Est-ce que vous pouvez décaler le couvre-feu à 19 heures ? Parce que c'est dur". Une question qui a d'abord fait rire le chef de l'état et qui a souhaité répondre : "Il faut tenir encore quelques semaines... De 4 à 6 semaines".
Cela fait maintenant plusieurs semaines que les français vivent sous un couvre-feu instauré entre 18 heures et 6 heures. Nombreux sont ceux qui se demandent encore combien de temps ces restrictions vont persister. Si Emmanuel Macron a parlé de "4 à 6 semaines", selon une source proche, il semblerait qu'il faisait référence au calendrier de l'avancée de la vaccination qui a été mis en place dès le départ et sur l'impact que celui-ci aura sur l'épidémie. De plus, les indicateurs semblent repartir à la hausse et de nombreuses concertations entre préfets et élus locaux sont actuellement en cours dans une vingtaine de départements qui ont été placés sous "vigilance renforcée" comme l'a annoncé Jean Castex lors de sa dernière conférence de presse. Parallèlement, l'exécutif mise sur la montée en puissance de la vaccination puisque le premier ministre a annoncé le 25 février dernier que, d'ici la mi-mai, "la totalité des personnes de plus de 50 ans se seront vu proposer une première injection". Selon le gouvernement, il s'agit d'une étape importante pour pouvoir espérer retrouver une vie normale prochainement.
Des français qui se révoltent
Alors que le gouvernement annonce régulièrement des restrictions sanitaires pour ralentir l'épidémie de Covid-19, les français ne sont pas toujours d'accord et n'hésitent pas à faire part de leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Beaucoup d'entre eux ont utilisé à plusieurs reprises les hashtag #Jenemeconfineraipas ou encore #Stopcouvrefeu. Il semblerait donc que les prochaines semaines soient décisives pour la suite de la pandémie.
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