"Elles veulent toutes ressembler à Nabilla" : Charlotte de Turckheim choquée par les adolescentes d'aujourd'hui
A l'affiche de Mince alors 2!, Charlotte de Turckheim n'a pas manqué de faire le constat que de plus en plus, les jeunes femmes n'acceptent pas leur corps, et tentent pas tout les moyens de ressembler à des "modèles" physiques.
"L'apparence est un sujet inépuisable". Star du petit et grand écran après avoir débuté sa carrière sur les planches pour des one woman show, Charlotte de Turckheim revient avec Mince alors 2!, la suite tant attendue de son film Mince alors !, sorti en 2012. Comédienne et réalisatrice, elle reprend ainsi son rôle d'Isabelle, qui décide avec sa nièce, jouée par Lola Dubini, d'ouvrir un centre de cure en Provence. Une comédie qui tacle au passage l'image que certains ont des "corps parfaits", et qui a un impact conséquent sur les plus jeunes, notamment les adolescentes, qui se veulent de plus en plus minces, et modelées grâce à la chirurgie esthétique.
"Je suis effrayée par ces jeunes filles hyper mal dans leur peau qui se photographient en utilisant des filtres, veulent toutes ressembler à Nabilla, et avoir grâce à la chirurgie esthétique, des corps qui n'existent pas", a ainsi déploré la comédienne dans les colonnes du Parisien, en kiosque mercredi 22 décembre, admettant au passage que "la confiance en soi, c'est le travail de toute une vie", affirmant que, "à un moment, on est bien obligé de passer par l'acceptation", elle qui a confié avoir commencé "à grossir à 50 ans". Cash sur sa prise de poids, Charlotte de Turckheim est également virulente lorsqu'il s'agit de dénoncer la grossophobie à la télévision.
Charlotte de Turckheim dénonce une "société grossophobe"
Réputée pour ne pas avoir la langue dans sa poche, l'ancienne sociétaire des Grosses Têtes auprès de Philippe Bouvard et ancienne protégée de Coluche tacle que le monde de la télévision est finalement "grossophobe comme toute la société". "On a du mal avec la différence en règle générale et je ne trouve pas que ça ait beaucoup changé en dix ans", précise Charlotte de Turckheim, qui salue toutefois "des choses qui se sont améliorées", comme le fait de pouvoir "trouver des vêtements dans toutes les tailles dans presque toutes les marques". "Mais la représentation de la différence n'est pas géniale je trouve encore", ajoute-t-elle, "sidérée" par le manque de diversité.
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