Elle se résigne à faire du stop et tombe sur un jeune homme qui veut tuer par curiosité
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Arrestation Lors de sa garde à vue et de son procès qui a débuté le 17 janvier, ce tueur livre des détails glaçants sur son crime. Il avoue avoir envie de connaître la sensation de tuer depuis des années.
Lors de sa garde à vue et de son procès qui a débuté le 17 janvier, ce tueur livre des détails glaçants sur son crime. Il avoue avoir eu envie de connaître la sensation de tuer depuis des années.
Claire, une femme de 39 ans a été sauvagement tuée avec 17 coups de poignard le soir du 19 juin 2018. Son tueur est Mathieu D., un jeune homme de 26 ans l'a pris en auto-stop. Elle devait se rendre de Montélimar à Sommières. Après avoir mangé une pizza et fait le tour de la petite ville, Matthieu D. propose une relation sexuelle à sa future victime. Claire refuse la proposition et lui demande de s'en aller, selon les 20 Minutes. "En retournant vers mon véhicule, je me suis dit que c'était un endroit isolé, qu'il faisait nuit, qu'il n'y avait personne et que c'était l'occasion de tuer", a déclaré Mathieu D. lors de sa garde à vue.
Il avait un petit poignard caché dans sa voiture. C'est avec ce poignard qu'il a infligé 17 coups à sa victime - dans la carotide, à la tête et au cœur. Mathieu D. s'est rendu lui-même aux gendarmes et a indiqué l'endroit où l'on pouvait trouver le corps de sa victime. Selon les aveux de ce tueur au sang-froid, il est rentré se coucher après son crime. Le lendemain, il est allé se promener avant de se rendre aux autorités. Son détachement a subjugué aussi bien les gendarmes, les experts psychiatres que la juge d'instruction. "Tout au long de l'entretien, il est resté stoïque et n'a marqué aucune émotion ou expression sur le visage", déclare le gendarme qui a procédé à sa garde vue.
Matthieu D. avoue qu'il n'a pas aimé la sensation de tuer
Lors de ses aveux, Mathieu D. affirme avoir nourri une "envie de meurtre" pendant des années et que c'est pour l'assouvir qu'il a tué sa victime. Il s'attendait à ressentir un certain plaisir et une certaine montée d'adrénaline en passant à l'acte, mais ce ne fût pas le cas, selon ses dires. C'est pour cette raison qu'il s'est livré lui-même aux autorités. "Le jeune homme l'a d'ailleurs reconnu, s'il avait aimé la sensation de tuer, il ne serait pas rendu", précise 20 minutes. Selon le psychiatre Roland Coutanceau, il s'agit de la même dynamique que l'on retrouve chez les tueurs en série.
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