Elle fait une chute fatale dans les escaliers, l'autopsie va lever le voile sur la sordide vérité
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Police Les faits remontent en 2015. Le corps de Charlène Grosdent est retrouvé sans vie à son domicile à Welkenraedt, en Belgique. C'est son mari, Adrien Rompen qui prévient les secours, indiquant que son épouse serait tombée accidentellement dans les escaliers.
En 2015, Charlene Grosdent est retrouvée morte en bas de ses escaliers. Suite à l'autopsie, une lourde révélation est annoncée.
Les faits remontent en 2015. Le corps de Charlène Grosdent est retrouvé sans vie à son domicile à Welkenraedt, en Belgique. C'est son mari, Adrien Rompen qui prévient les secours, indiquant que son épouse serait tombée accidentellement dans les escaliers. Malheureusement, la femme décèdera des suites de sa supposée chute. Une autopsieest alors réalisée sur le corps de Charlène. "À ce moment, je ne me pose pas de questions", se souvient Berthe, la mère de la défunte. Elle se dit que tout cela est une formalité. Mais le corps de Charlene va être conservédeux mois.
Et pour cause, une enquête a été ouverte. La chute de sa fille n'a pas été accidentelle mais bel bien orchestrée. Des traces de strangulationont été découvertes ainsi qu'un traumatisme crânien. Charlène Grosdent aurait été étranglée pendant trois à cinq minutes avant d'être achevée, en bas des escaliers. "L'arrière du crâne était en milliers de morceaux", précise la mère de la défunte. Pour la mère de la défunte, ces conclusions ne font aucun doute : son gendre a tué sa fille. "Il ne pleurait pas. Il était tout le temps sur son GSM. On pensait qu'il était dessus et qu'il dialoguait avec un copain (...) Mais non, c'était avec sa maîtresse."
Il avoue le meurtre
Lors du procès, Adrien va en effet plaider cette thèse. Il aurait révélé à sa femme avoir entretenu une relation extraconjugale. Elle l'aurait alors assailli de coups. Lui se serait simplement défendu. Il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle mais peut aujourd'hui prétendre à une libération anticipée. La mère de la défunte vit désormais dans l'attente qu'un jour le meurtrier de sa fille sera libéré.