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“Ego surdimensionné" et “aucune culpabilité” : cette expertise psychiatrique qui accuse Cédric Jubillar

1/12 - “Ego surdimensionné" et “aucune culpabilité” : cette expertise psychiatrique qui accuse Cédric Jubillar À l'issue de deux rendez-vous avec Cédric Jubillar, un expert psychiatre à la cour d'appel de Toulouse dresse un portrait inquiétant du suspect numéro 1 dans la disparition de Delphine Jubillar À l'issue de deux rendez-vous avec Cédric Jubillar, un expert psychiatre à la cour d'appel de Toulouse dresse un portrait inquiétant du suspect numéro 1 dans la disparition de Delphine Jubillar. Le 1er juillet et le 6 octobre 2021, deux entretiens ont été réalisés dans la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne), entre un psychiatre et Cédric Jubillar, incarcéré dans le cadre de l'enquête sur la disparition de sa femme Delphine. Dans un entretien accordé au Parisien et publié mardi 26 mars, l'expert a livré de nombreux détails sur ses rencontres avec le suspect. Après un premier entretien où Cédric Jubillar a négativement dépeint son nouvel environnement carcéral, assurant faire une grève de la fin s'il n'obtient pas de libération conditionnelle, le psychiatre a profité d'un second entretien pour emmener le suspect sur le chemin de la confidence. Cédric Jubillar n'a même pas prononcé le prénom de Delphine durant l'entretien L'expert a ainsi pu constater la capacité de Cédric Jubillar, qui a fait un choix intrigant concernant ses enfants, à éprouver des sentiments à l'évocation de sa jeunesse, de son beau-père ou de sa mère : "C'est le seul moment ou lors de nos deux entretiens, il est apparu beaucoup moins défensif, submergé par la tristesse et une émotion qui est apparue très sincère", a noté le médecin. Aussitôt ouverte, la coquille se referme vraisemblablement lorsque l'échange tourne autour de son couple avec Delphine Jubillar, ou de l'affaire de sa disparition. Lors de cette partie de l'entretien, Cédric Jubillar s'est montré insensible, ne prononçant même jamais le nom de la mère de ses enfants : "Le reste du temps, il est en effet apparu très sûr de lui, égocentrique, parfois arrogant, jamais déstabilisé, ayant toujours réponse aux questions posées avec beaucoup d'aplomb", a relevé le psychiatre envoyé pour l'enquête. Le médecin a également pu constater la vivacité de Cédric Jubillar lors de leurs entretiens : "Il paraît à chaque entretien assez tonique, très présent, dans la répartie. Il a une haute opinion de lui-même", a-t-il déclaré dans Le Parisien. Un "sentiment d'échec" à l'origine de son passage à l'acte supposé ? Face à l'éventuelle culpabilité du jeune père de famille, l'expert a plusieurs explications sur son passage à l'acte supposé : "Cela pourrait être en lien avec sa personnalité, son besoin de contrôle et de maîtrise associés à un sentiment d'échec peu élaborable au regard des cicatrices psychiques laissées par sa propre histoire", a déclaré le médecin psychiatre. D'après lui, la perspective de l'effondrement d'une vie rêvée et contrôlée aurait pu l'amener à passer à l'acte : "Dans cette hypothèse, il aurait pu agir dans un moment de colère projective, refusant ce sentiment d'échec", a-t-il analysé. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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