Double meurtre près d'Alès : la traque s'intensifie pour retrouver le tireur présumé

Double meurtre près d'Alès : la traque s'intensifie pour retrouver le tireur de la scierie des Plantiers Après une nuit blanche pour 100 gendarmes, les recherches s'intensifient dans la forêt cévenole. 280 hommes, hélicos, drones et un chien Saint-Hubert vont pister le tireur. Âgé d'une trentaine d'années, il a pris la fuite hier après avoir tué son patron et un collègue à la scierie des Plantiers. Ils ont reçu l'appui des militaires de Toulouse. Cette nuit, une centaine de gendarmes a continué les recherches pour quadriller les alentours des Plantiers, dans les Cévennes gardoises, où un homme a tué mardi matin le patron d'une scierie et un de ses employés avant de prendre la fuite. Aujourd'hui, les effectifs vont monter à 280 gendarmes et un chien à la truffe particulièrement performante, un Saint-Hubert, doit rejoindre le dispositif cynophile. Traque en forêt Sur le terrain, il y avait déjà des militaires du GIGN d'Orange. Au total, 200 gendarmes ont été déployés hier. Et une centaine sont restés mobilisés cette nuit pour continuer les recherches dans l'obscurité. Ils ont été rejoints par l'antenne du GIGN de Toulouse. Au sol, c'est une battue gigantesque (280 gendarmes au total) qui s'organise sur les flancs de l'Aigoual. Dans le ciel, les six hélicos engagés dans les recherches et les drones continuent à survoler la zone très boisée. Ils sont aidés par un binôme de cartographes basés à Montpellier. Mais débusquer quelqu'un dans un secteur qu'il connaît par cœur, avec de multiples possibilités de cache reste difficile. La gendarmerie s'organise pour tenir dans la durée, avec des relèves de personnel et un chien Saint-Hubert, dont les capacités olfactives de pistage sont supérieures à celles des autres races, doit prendre part aux recherches aujourd'hui. Un homme armé et paranoïaque Depuis hier, la consigne aux habitants de la zone est d'éviter de sortir et de rester sur le qui-vive. L'homme a été décrit par le procureur de la République comme  une "personnalité très particulière, très procédurière" qui avait depuis "quelque temps un comportement assez inquiétant de type paranoïaque".  Le fait est que mardi 11 mai, dans la matinée, il est passé à l'acte. Vers 8 h, à l'embauche dans la scierie, il a sorti une arme de poing et tué son patron pour une simple remarque puis en tirant sur un des employés présents et le tuant sur le coup également.  Les habitants de la zone (ils sont 260 aux Plantiers) vont rester confinés pendant la poursuite des recherches. Le tireur, qui est rentré chez lui juste après le double homicide pour chercher une arme supplémentaire avant de disparaître dans la forêt, est licencié d'un club de tir. Le volet opérationnel de la traque est confié au GIGN.