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Insolite et Faits divers

Double meurtre dans les Cévennes : le suspect, Valentin Marcone, "a avoué" durant sa garde à vue, selon le procureur de Nîmes, la préméditation retenue

Double meurtre dans les Cévennes : le suspect, Valentin Marcone, "a avoué" durant sa garde à vue, selon le procureur de Nîmes, la préméditation retenue Valentin Marcone, suspect dans l'affaire du double meurtre dans les Cévennes, sera déféré devant un juge d'instruction pour "assassinat", a annoncé dimanche 16 mai le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, lors d'une conférence de presse. Le jeune homme s'était rendu vendredi soir, sans violence, visiblement très fatigué par ses quatre jours de cavale.  La préméditation retenue La qualification d'assassinat a été retenue par le procureur au vu des éléments de l'enquête. Il a été établi que Valentin Marcone s'était rendu sur son lieu de travail, aux Plantiers (Gard), muni d'une arme et de munitions. "La qualification d''assassinats' sur les deux victimes est retenue. Les éléments qui nous permettent de garder l'idée de préméditation sont multiples. Il avait une arme approvisionnée sur son lieu de travail", a détaillé Eric Maurel. "Nous nous interrogeons sur le fait de savoir si même elle était chambrée, autrement dit, s'il n'y avait pas déjà une munition dans la chambre de tir, donc prête au tir". Le suspect aurait eu "une altercation" avec son employeur et son collègue notamment "au sujet du paiement des heures supplémentaires".  En garde à vue depuis vendredi soir, le suspect "est calme, s'exprime et est cohérent" a souligné le procureur de la République de Nîmes. Immédiatement après son arrestation, Valentin Marcone a avoué être l'auteur des faits, des aveux réitérés lors de ses auditions par la gendarmerie. Il sera présenté dimanche après-midi à un juge et un placement en détention provisoire sera requis. Valentin Marcone "avait peur" "Rien ne permet de dire qu'il soit paranoïaque, nous laisserons cela aux experts psychiatres, a souligné le procureur. Mais on sent que c'est quelqu'un qui avait peur." Il a été établi qu'il se rendait depuis près de trois ans au travail vêtu d'un gilet pare-balles, et depuis quelques mois, muni d'une "arme de poing sous ses vêtements". Il avait également mis en place autour de son domicile un système de vidéosurveillance. Celui-ci a pu être utilisé par les gendarmes pour établir avec précision les équipements avec lesquels il avait quitté les lieux le jour du drame.

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