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Insolite et Faits divers

Double meurtre dans les Cévennes : les habitants des Plantiers encore choqués mais "soulagés" après l'interpellation de Valentin Marcone

Après la reddition vendredi de Valentin Marcone, principal suspect du double meurtre commis mardi dans la scierie des Plantiers, dans le Gard, les habitants de la commune tentent de reprendre une vie normale. La traque dans les Cévennes est terminée : depuis mardi, les gendarmes recherchaient sans relâche Valentin Marcone, 29 ans, principal suspect du double meurtre commis dans la scierie de la commune des Plantiers, dans le Gard. Il s’est rendu à 19h15 vendredi. Les habitants, qui avaient pour ordre de rester confinés chez eux, se baladent désormais dans les rues du village traversé par un petit ruisseau. Sans crainte, pour la première fois depuis quatre jours. Tous décrivent la fin de l’angoisse. "Je suis soulagée, mais triste, témoigne Brigitte. Heureusement, la Croix-Rouge m'a aidée à sortir mes chiens, parce que j'avais peur d'aller les promener", poursuit-elle, encore très émue. Gendarmes et Croix-Rouge sont encore sur place Ils sont aussi nombreux à ne pas vouloir s’exprimer. Fatigués par toute cette affaire, cette agitation dans ce coin perché dans les Cévennes, d’habitude si paisible. Des gendarmes sont encore présents sur place et la Croix-Rouge apporte une aide psychologique. "Je suis très choqué de ce meurtre, confie de son côté Claude, encore très perturbé. Je connais le coin, j'habite ici, dans le village, et je n'ai pas vécu ces derniers jours normalement, ça c'est sûr." Les habitants sont par ailleurs soulagés qu’il n’y ait pas eu d’autres victimes. Valentin Marcone s’est rendu de lui-même, affamé, assoiffé et sans armes. Marc est satisfait de le savoir entre les mains de la justice. Mais c’est aussi le début d’une autre histoire, celle de l’après : le maire des Plantiers dit vouloir éviter que deux camps ne s’opposent dans le village. Marc n’y croit pas. "Je pense que les gens sont assez intelligents, veut-il croire. Malgré notre souffrance et ces épreuves, il faut continuer d'avancer. Je pense que les deux familles qui sont dans le deuil sont assez intelligentes pour cela. Je ne pense pas qu'il y ait de la haine ou des clans dans le village qui se forment autour de cela. Même sa famille à lui a besoin de soutien, ils n'y sont pour rien." "Nous sommes une famille et nous voulons le rester" , abonde une autre habitante de la commune.

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