Double meurtre barbare du couple Muller en Gironde : la piste d'un criminel sexuel sadique fait surface
En décembre 2019, Jean-Claude et Sylviane Muller, âgés de 58 et de 50 ans, ont été sauvagement tués à leur domicile et leurs cadavres déplacés par le meurtrier dans une mise en scène étrange. Le suspect pourrait avoir un profil très particulier.
Une histoire digne d'un des plus sombres épisodes d'Esprits Criminels. C'est ce qu'il s'est passé à Izon (Gironde), dans la nuit du 14 au 15 décembre 2019. Jean-Claude Muller, 58 ans, et son épouse Sylviane Muller, 50 ans, ont tous les deux été tués de manière terriblement brutale à leur domicile. Selon le Parisien, la chambre des victimes était maculée de sang tandis que les deux cadavres avaient été positionnés dans "une macabre mise en scène à connotation sexuelle". Jean-Claude Muller a en effet été placé nu, allongé sur le dos sur son lit, avec les jambes dans le vide. Sa femme a quant à elle été mise face contre terre et en chemise de nuit. Selon le Parisien, elle a été rouée de coups et violée avec un objet, un de ses seins a été partiellement mutilé.
Les époux ont tous les deux été poignardés dans le cœur à de nombreuses reprises et présentaient également des traces d'étranglement. Enfin le sac à main et un des soutiens-gorge de Sylviane Muller ont été retrouvés dans la cuisine, brûlés. Cet acharnement sur la femme a donné quelques possibles pistes à l'IRCGN - les profileurs de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale - selon qui le tueur pourrait être un criminel sexuel sadique. Son crime possède en effet des connotations sexuelles indéniables et la violence avec laquelle il a tué ses victimes pourrait indiquer "une frustration et une colère féroce contre les femmes" explique le Parisien.
Le tueur n'a toujours pas été retrouvé
Selon cette théorie, Jean-Claude Muller n'aurait pas été la cible première du tueur qui aurait simplement voulu assouvir un fantasme en tuant et violant une femme. Deux ans tout juste après les faits, les autorités n'ont toujours aucune piste quant à un possible suspect. Les seuls éléments retrouvés sur les lieux du crime sont une empreinte partielle de chaussure et un profil génétique masculin dont l'identité est toujours inconnue. Le Parisien rapporte les propos d'une des filles du couple qui exhorte la police à redoubler d'efforts. "Un ou des criminels barbares sont encore dans la nature en ce moment. A-t-on envie de les laisser repasser à l'acte ?".
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