Doc Gynéco : suspecté d'agression sexuelle sur une mineure de 12 ans, il est ressorti libre de sa garde à vue
Placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans" mercredi 8 décembre, Doc Gynéco est ressorti libre.
Doc Gynéco a été entendu par les enquêteurs. Selon les informations de BFMTV, le rappeur a été placé en garde à vue mercredi 8 décembre dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans". Entendu par les policiers de la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis, il est soupçonné d'avoir commis des "faits délictueux de nature sexuelle" sur une fillette âgée de 12 ans. Sa victime présumée ainsi que sa mère ont également été convoquées par les enquêteurs, selon BFMTV. Quelques heures après son placement en garde à vue, Doc Gynéco est ressorti libre afin que le parquet puisse prendre connaissance de l'affaire dans son intégralité.
La procédure va maintenant être lue et analysée et le parquet de Bobigny devrait décider, dans les jours à venir, des suites éventuelles à donner à l'affaire. Pour le moment, Doc Gynéco n'est pas mis en examen. Contacté par BFMTV, son avocat, maître Khalifa, a refusé de commenter. Pour Bruno Beausir, de son vrai nom, c'est donc une nouvelle affaire. En mai dernier, il avait été condamné pour violences conjugales et avait écopé d'une peine de cinq mois d'emprisonnement avec sursis et d'une amende de 2.000 euros. Cette condamnation était assortie, par le tribunal correctionnel, d'un sursis probatoire de trois ans. Durant cette période, l'interprète de Viens voir le docteur aura l'obligation de recevoir des soins et de suivre un stage sur les violences conjugales. A cela s'accompagne une interdiction formelle de se présenter au domicile de son épouse et de rentrer en contact avec elle.
Doc Gynéco : plusieurs condamnations ces dernières années
Doc Gynéco avait été placé en garde à vue en mars dernier après avoir insulté et donné de violentes gifles à son épouse. Lors de son audience, l'artiste avait reconnu avoir insulté et donné "quatre gifles violentes" à la mère de ses trois enfants. A l'arrivée des policiers, alertés par une passante qui avait entendu des cris, la victime présentait un œdème à l'œil gauche et plusieurs hématomes sur le visage. Transportée à l'hôpital, elle s'était vue prescrire dix-neuf jours d'ITT, dont quatorze jours pour une détresse psychologique. A la barre, il avait d'abord assuré qu'il s'agissait d'un acte isolé avant de reconnaître des violences plus anciennes sur son épouse. En 2008, il avait également été condamné à dix mois de prison, toujours avec sursis, pour fraude fiscale.
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