Doc Gynéco : le rappeur condamné pour violences conjugales
Doc Gynéco a été condamné ce mardi 18 mai à cinq mois de prison avec sursis pour violences conjugales après avoir giflé son épouse en mars dernier.
La sentence est tombée pour Doc Gynéco. Comme le rapportent nos confrères du Monde, le chanteur a été condamné ce mardi 18 mai pour violences conjugales. Il écope ainsi de cinq mois d'emprisonnement avec sursis mais aussi de 2000 euros d'amende. Pour rappel, Bruno Beausir, de son vrai nom, avait été placé en garde à vue en mars dernier après avoir insulté et donné de violentes gifles à son épouse. A noter que cette condamnation est assortie par le tribunal correctionnel, d'un sursis probatoire de trois ans. Une période pendant laquelle l'interprète de Viens voir le docteur aura l'obligation de recevoir des soins et de suivre un stage sur les violences conjugales. A cela s'accompagne une interdiction formelle de se présenter au domicile de son épouse et de rentrer en contact avec elle.
Lors de son audience, l'artiste de 47 ans n'a pas nié les faits et a reconnu avoir insulté et donné "quatre gifles violentes" à la femme, qui partage son quotidien depuis 25 ans et qui est aussi la mère de ses trois enfants. La police avait été alertée par des passants qui avaient entendu des cris par la fenêtre. A leur arrivée sur les lieux, la victime présentait un œdème à l'œil gauche ainsi que plusieurs hématomes sur le visage. Elle avait été immédiatement transportée à l'hôpital, où elle s'était vu prescrire dix-neuf jours d'ITT.
La femme de Doc Gynéco a entamé une procédure de divorce
Si Doc Gynéco avait dans un premier temps évoqué "un coup de sang" inhabituel lors de sa garde à vue, face aux témoignages de sa femme et de ses deux filles, il avait finalement fini par reconnaître qu'il ne s'agissait pas d'un cas isolé et qu'il s'était déjà montré violent auparavant. A la barre, il a présenté ses excuses à son épouse qui n'a pas souhaité assister à l'audience. Selon Le Monde, elle aurait en revanche entamé une procédure de divorce et expliqué dans un courrier qui a été lu devant le tribunal, qu'elle était toujours traumatisée par la violence des coups qu'elle a reçus et dont elle garde encore une trace sur le visage. Terrifiée, elle n'envisage plus la possibilité de se retrouver proche de son mari, mais elle n'a pour autant pas demandé de dommages et intérêts.
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