Disparition de Delphine Jubillar : ces documents accablants sur les "recherches minimalistes" de Cédri

1/6 - Delphine et Cédric Jubillar Cédric Jubillar a été mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint" et placé en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur la disparition de sa femme. Mis en examen et placé en détention provisoire suite à la disparition de sa femme, Cédric Jubillar aurait mené des recherches minimalistes pour retrouver Delphine, selon des documents confidentiels dévoilés par 100% radio mercredi 7 décembre 2022. En instance de divorce avec sa femme avant que celle-ci ne disparaisse sans laisser de traces, Cédric Jubillar est considéré comme étant le principal suspect par les enquêteurs chargés d'éclaircir ce mystère. Pour mémoire, Delphine Jubillar, âgée de 33 ans au moment des faits, s'est volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à proximité de son domicile de Cagnac-les-Mines, situé dans le département du Tarn. Suite aux premières investigations menées par les autorités dans cette affaire, Cédric Jubillar fut mis en exeman pour "homicide volontaire sur conjoint", puis placé en détention provisoire le 18 juin 2021. Clamant haut et fort son innocence, celui qui vient de passer les 18 derniers mois de sa vie derrière les barreaux a déposé plusieurs demandes de remise en liberté par l'intermédiaire de ses avocats depuis son incarcération. Malheureusement pour lui, elles ont toutes été rejetées pour le moment. Pour rappel, le juge des libertés du tribunal judiciaire de Toulouse a prononcé une nouvelle fois le maintien de Cédric Jubillar en détention lundi 5 décembre 2022. Depuis, de nouvelles révélations sont venues accabler l'artisan. En effet, selon des documents confidentiels dévoilés par la station locale 100% Radio, Cédric Jubillar n'aurait pas mené de recherches pour tenter de retrouver sa femme le matin de sa disparition. Cédric Jubillar : "Rien ne permet d'affirmer qu'il portait son téléphone", affirment ses avocats En fait, les gendarmes ont analysé les données récoltées par le podomètre du plaquiste. Il fonctionne "en tâche de fond" et n'oblige pas son utilisateur à le démarrer, comme l'a précisé une expertise de l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie). Apparemment, son application "Podometer" n'a enregistré que 46 pas entre 3h53 et 4 heures du matin, puis 255 pas pour la tranche 4h-5h le 16 décembre 2020. Après avoir pris connaissance de ces données, les enquêteurs sont désormais convaincu que Cédric Jubillar n'aurait jamais cherché à retrouver sa femme ce jour-là, bien qu'il ait affirmé le contraire par le passé. "Ses recherches sont minimalistes", indique un procès-verbal, tandis que les avocat de l'artisan affirment pour leur part que "rien ne permet d'affirmer qu'il portait son téléphone". Pour l'instant, Cédric Jubillar reste présumé toujours innocent des faits qui lui sont reprochés.