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Arts et People

Disparition d'Estelle Mouzin : une nouvelle piste pourrait enfin apporter des réponses

Des révélations inédites sur la disparition d'Estelle Mouzin pourrait être mises au jour grâce à une nouvelle campagne de fouilles dans les Ardennes où se trouverait le corps de la fillette. Le 9 janvier 2003, une jeune fille de 9 ans disparaissait en rentrant de l'école de Guermantes dans la Seine-et-Marne. Son nom ? Estelle Mouzin. Elle se dirigeait vers le domicile de sa mère, Suzanne, alors en instance divorce avec son conjoint, Eric, résidant à une soixantaine de kilomètres de là avec leur fils aîné, Arthur. A 19h30, on signalait officiellement la disparition d'Estelle Mouzin. C'était le point de départ de l'une des enquêtes les plus tortueuses dans l'histoire des affaires judiciaires de France et de Navarre. Le suspect le plus probable ? Le tueur en série Michel Fourniret. Une piste qui surgit encore aujourd'hui pour essayer de lever le voile sur la disparition d'Estelle Mouzin. On vient effet d'apprendre cette semaine que la justice s'apprête à lancer une neuvième campagne de fouilles du côté d'Issancourt-et-Rumel, dans les Ardennes. Le corps de la fillette serait enterré dans un bois à une dizaine de kilomètres de Charleville-Mézières, un secteur qui avait d'ailleurs été passé au peigne fin sans succès l'année dernière. Difficile d'obtenir la moindre garantie de succès, surtout depuis la mort de Michel Fourniret le 10 mai 2021 à l'hôpital parisien de la Salpêtrière. Pour explorer cette nouvelle piste, les enquêteurs devront compter sur l'asssistance de son épouse, Monique Olivier, complice du tueur en série. La conclusion de l'affaire Estelle Mouzin s'écrira-t-elle dans les Ardennes ? Les contradictions de Monique Olivier dans l'affaire Estelle Mouzin Monique Olivier sera-t-elle vraiment d'une grande aide pour orienter les enquêteurs dans leurs fouilles ? « Elle n'est pas claire. Et même si elle est honnête, les souvenirs remontent. Elle se contredit régulièrement », révélait un maître-chien dans les colonnes du magazine belge Soir Mag en décembre dernier. A l'époque, Monique Olivier avait été confrontée à ses anciennes co-détenues de la prison de Rennes. Elle leur aurait confiées des informations cruciales sur le meurtre d'Estelle Mouzin, affirmant notamment que son mari avait enlevé, puis séquestré et violé la fillette de Guermantes. Désormais à Fleury-Mérogis où elle purge une peine de réclusion criminelle à perpétuité, Monique Olivier pourrait jouer un rôle crucial dans la nouvelle piste explorée par la justice.

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