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Arts et People

Disparition d'Anne-Frédéric Obszynski : pourquoi la thèse de la noyade est privilégiée

Dimanche 21 février, Anne-Frédéric Obszynski a mystérieusement disparu alors qu'elle faisait son footing sur les berges de l'Oise. Selon les enquêteurs, elle serait tombée dans la rivière. L'affaire sur la disparition d'Anne-Frédéric Obszynski se poursuit. Selon les informations dévoilées par nos confrères du Parisien, les policiers chargés de l'enquête étudieraient avec sérieux la piste de la noyade accidentelle. Pour rappel, l'enseignante de 41 ans a disparu le 21 février dernier en fin d'après-midi, alors qu'elle faisait son jogging à Méry, sur les bords de l'Oise. Ce sont ses parents qui ont donné l'alerte depuis leur domicile de Taverny, une ville voisine, inquiets de ne pas voir leur fille revenir de sa séance de sport alors qu'elle était censée les voir dans la soirée. Une enquête a été ouverte peu après la disparition de la joggeuse. Les gendarmes ont étudié plusieurs pistes, notamment celle du suicide et de la mauvaise rencontre, mais n'ont déterré aucun élément susceptible de les encourager sur ces voies. Ceux-ci privilégieraient donc la thèse de la noyade accidentelle, basée sur le fait que les berges de l'Oise étaient noires de monde le dimanche de la disparition d'Anne-Frédéric. Un corps flottant aperçu le jour de la disparition De plus, les enquêteurs ont reçu, le même jour vers 16h45, un témoignage de promeneurs indiquant avoir aperçu un corps flotter en surface de l'eau, avant de le voir disparaître dans les profondeurs de la rivière. Les témoins ont toutefois laissé savoir qu'il semblait s'agir d'un corps masculin, ce qui pousse les gendarmes à penser qu'il pourrait s'agir du corps d'une autre personne portée disparu, un Compiégnois dont le dernier signe de vie remonte au 20 février. A ce jour, les enquêteurs mettent tout en œuvre pour retrouver la trace d'Anne-Frédéric Obszynski. Deux plongeurs, la brigade fluviale sur l'Oise avec un sonar, un drone, un hélicoptère équipé d'une caméra thermique, un maître-chien et la brigade équestre ont été déployés pour percer le mystère de sa disparition. En attendant, l'inquiétude grandit aux alentours de Méry et Taverny : "Dix jours, ça commence à faire long pour quelqu'un qui n'a pas de raison de disparaître", s'angoisse Daniel, habitant de Taverny, dans les colonnes du Parisien. "On espère qu'elle sera retrouvée en bonne santé", ajoute Emily, une amie de la disparue. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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