news-details
Insolite et Faits divers

DIRECT. Procès des attentats du 13-Novembre : la cour d'assises spéciale entend les premières parties civiles du Bataclan

Ce qu'il faut savoir Elles vont témoigner pendant quatre semaines. Après les parties civiles du Stade de France puis celles des terrasses, c'est au tour des victimes et proches endeuillés du Bataclan de s'exprimer à la barre, mercredi 6 octobre, au procès des attentats du 13-Novembre 2015. La tuerie dans la salle de concert a fait 90 morts sur les 130 personnes assassinées ce soir-là par les neuf terroristes du groupe Etat islamique. Entre quinze et vingt auditions sont prévues chaque jour jusqu'à la fin octobre. Suivez les récits dans notre direct. Une "montagne de douleur physique et psychique". Depuis une semaine, près de 80 victimes ont commencé à dérouler le "film de cette nuit noire". La cour d'assises spéciale de Paris a ainsi commencé à gravir "une montagne de douleur physique et psychique", comme l'a décrit Aristide Barraud, un ancien rugbyman professionnel de 32 ans grièvement blessé dans la fusillade au Petit Cambodge. Une ascension difficile et nécessaire, pouvant suturer comme rouvrir les plaies de ceux qui témoignent et de ceux qui les écoutent. Un face-à-face parfois tendu entre parties civiles et les accusés. Chaque partie civile qui témoigne précise ce qu'elle attend de ce rendez-vous judiciaire. Et en profite parfois pour s'adresser aux 14 accusés présents, onze dans le box et trois sous contrôle judiciaire. Un face-à-face tendu et un échange souvent à sens unique. S'il tolère les prises de parole spontanées, le président Jean-Louis Périès n'a pas souhaité, à ce stade, faire réagir les accusés à ce qu'ils entendaient. Le Bataclan et la ville de Paris victimes directes des attentats ? C'est la question qui a été posée lundi. Les communes et les sociétés exploitant les établissements où ont eu lieu les attentats du 13 novembre 2015 sont-elles fondées à se constituer parties civiles ? La cour d'assises spéciale va délibérer "au calme" sur cette question, a annoncé le président de la cour d'assises spéciale de Paris, Jean-Louis Périès, sans préciser toutefois quand la décision serait rendue.

You can share this post!