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Des influenceurs français confient avoir été approchés pour dénigrer le vaccin Pfizer

Un homme reçoit une dose de vaccin Pfizer-BioNTech au centre de vaccination géant contre le Covid-19 installé au Palais des congrès de la porte de Versailles, à Paris, le 15 mai 2021. Trois influenceurs français ont affirmé avoir été contacté par une mystérieuse agence pour critiquer le vaccin Pfizer/BioNTech. Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a qualifié la pratique de "minable" et "dangereuse".  Mystère autour d'une agence qui demande à des influenceurs français de dénigrer le vaccin Pfizer. "C'est minable, c'est dangereux, c'est irresponsable et ça ne marche pas", a estimé le ministre de la Santé, Olivier Véran, mardi 25 mai, au sujet des propositions que disent avoir reçues plusieurs gros influenceurs pour critiquer le vaccin Pfizer contre le Covid-19.  "Les Français sont largement majoritaires à souhaiter le vaccin aujourd'hui et je ne crois pas que des velléités (...) visant à essayer de faire de la communication négative soient de nature à détourner les Français de la vaccination", a déclaré Olivier Véran, interrogé par BFMTV lors d'un déplacement à Avignon. "Je ne sais pas d'où ça vient, je ne sais pas si ça vient de France ou de l'étranger", a-t-il poursuivi.  Interrogé sur le fait de savoir si ces propositions supposées pouvaient venir de Russie, il a répondu : "Je n'en sais rien, je ne me permettrais pas de faire des hypothèses".  "Tout le monde a bossé en Russie avant" Plusieurs influenceurs, qui comptent plus d'un million et demi d'abonnés sur YouTube au total, ont assuré lundi avoir été contactés par une agence de communication, qui leur proposait, moyennant finances, de poster des messages mettant en cause le vaccin de Pfizer/BioNTech contre le Covid-19.  Ces influenceurs sont Sami Ouladitto (humoriste, avec près de 400 000 abonnés sur YouTube), Et ça se dit Médecin (interne en médecine, 84 000 abonnés Instagram) et Léo Grasset (vulgarisateur scientifique, 1,17 million d'abonnés à sa chaîne YouTube). Tous trois ont décrit le même scénario sur leur compte Twitter. "Incroyable. L'adresse de l'agence londonienne qui m'a contacté est bidon. Ils n'ont jamais eu de locaux là-bas, c'est un centre laser esthétique ! Tous les employés ont des profils LinkedIn chelous... qui disparaissent depuis ce matin. Tout le monde a bossé en Russie avant", a ensuite affirmé Léo Grasset.  Avec AFP

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