Delphine Jubillar : révélations sur les dix chiens d'élite qui l'ont cherchée en vain pendant 3 semaines
Des chiens, entraînés pour la recherche de restes humains, ont été mobilisés dans l'enquête pour la disparition de Delphine Jubillar, comme l'a révélé La Dépêche ce lundi 7 février.
Une mobilisation importante. Delphine Jubillar est introuvable depuis le 16 décembre 2020. La jeune femme a disparu à Cagnac-les-Mines dans le Tarn et n'a donné aucun signe de vie depuis. Les recherches se poursuivent mais aucun indice n'a permis de découvrir ce qui a pu lui arriver. Le principal suspect, Cédric Jubillar, a été mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint" le 18 juin 2021. Il ne cesse de clamer son innocence et est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis. Alors que les recherches se poursuivent, la Dépêche a révélé ce lundi 7 février que des "chiens du Groupe national d'investigation cynophile de Gramat, entraînés pour la recherche de restes humains, ont été mobilisés sur le terrain des fouilles", peut-on lire. Des animaux dont la "capacité olfactive est aussi précise que précieuse", est-il ensuite précité. De son côté, le colonel Jean-Christophe Sansonnet a expliqué : "La technicité acquise par ces chiens leur permet d'intervenir dans le cadre de ces enquêtes très particulières", a-t-il d'abord déclaré avant de préciser : "Dans le cas de l'affaire Jubillar, cinq équipes commandant chacune deux chiens ont été engagées sur les différents terrains de recherche". Ainsi, ce sont dix chiens qui ont été envoyés sur place afin de découvrir le moindre indice. "Trois races ont cette qualité particulière dans notre centre et sont en mesure de marquer une zone contenant ce que l'on recherche précisément. Il s'agit du Malinois, du Springer et du Staffie", a conclu le colonel Sansonnet.
Ils sont habitués. Ces chiens, entraînés pour ce genre de recherche, ont l'habitude de telles missions. "Ils ont été sollicités pour intervenir sur des sites de catastrophes naturelles comme en région Paca, ainsi que dans des charniers au Rwanda par exemple", a expliqué le colonel Sansonnet. Ainsi, n'importe quel reste humain ne leur aurait pas échappé. Pour rappel, ces fouilles ont débuté le 17 janvier dernier et ont été stoppées il y a seulement quelques jours. Comme l'avait indiqué le Parisien, ce sont des "gendarmes et militaires de l'armée" qui avaient été mobilisés pour tenter de découvrir le moindre indice concernant la disparition de Delphine Jubillar. Les recherches ont débuté dans la fameuse ferme évoquée par Cédric Jubillar à un codétenu. Celle-ci est située au sud de la commune de Cagnac-les-Mines, non loin du domicile des Jubillar. C'est le principal suspect qui avait affirmé avoir "enterré le corps de Delphine dans la ferme qui a brûlé". Ni le téléphone, ni les vêtements, ni le corps de la jeune femme n'ont été retrouvés. Par la suite, c'est une zone boisée, située en contrebas de la ferme, le long d'un cours d'eau. Avec plusieurs jours de travaux de déboisement et de terassement, aucune réponse n'a pu être apportée aux proches de la jeune femme. Delphine Jubillar reste toujours introuvable.
Delphine Jubillar : quelle demande a récemment été faite ?
Les enquêteurs poursuivent leurs recherches et font leur maximum pour retrouver la trace de Delphine Jubillar. Il y a quelques jours, le Parisien a révélé qu'ils ont fait appel à Google pour "récupérer les données GPS du téléphone de Delphine Jubillar", peut-on d'abord lire. Si cette demande aboutit, celle-ci pourrait "rapprocher les enquêteurs de l'un des indices majeurs de cette enquête au long cours", est-il ensuite précisé. Pour rappel, une même requête a été formulée pour les données de géolocalisation du portable de Cédric Jubillar. Vont-elles permettre d'obtenir des réponses concernant la disparition de l'infirmière ?
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