Delphine Jubillar : déferlement de haine contre les faux témoins de l'affaire
Tandis que Delphine Jubillar est introuvable depuis décembre 2020, sur les réseaux sociaux, plusieurs personnes n'hésitent par à élaborer des théories et proférer des accusations, à tort, contre des personnes qui ne sont pas concernées par cette affaire.
"Aujourd'hui, c'est untel qui est désigné comme le meurtrier de Delphine, demain ce sera qui ?" Depuis décembre dernier, Delphine Jubillar demeure introuvable après avoir disparu à Cagnac-les-Mines où elle résidait avec son mari Cédric et leurs deux enfants. Une ville profondément marquée par cette disparition, et qui s'est mobilisée dans les recherches avec la police pour tenter de retrouver l'infirmière de 33 ans. Toutefois aujourd'hui, alors que l'enquête se poursuit, sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes s'improvisent détectives, mais aussi justiciers, pour la retrouver. Au point parfois d'accuser, à tort, l'entourage de Delphine Jubillar.
"On nous accuse de meurtre, d'être des menteurs, on est diffamés...", lance les proches de l'infirmière qui ont exprimé leur "ras-le-bol" auprès de la Dépêche. "Les gens ont le droit d'ouvrir un groupe de soutien. On n'est pas contre, mais on veut que cessent leurs diffamations sur nous et sur Delphine. Elle est salie sur les réseaux sociaux et elle ne peut même pas se défendre", ajoutent-ils. Selon le quotidien, une voisine proche de l'infirmière disparue a même été accusée "à tort", d'être celle qui a entendu les cris, le soir de la disparition. Depuis, elle fait l'objet d'un déferlement de haine de la part des internautes.
Un amant supposé de Delphine Jubillar attaqué sur les réseaux
Des groupes de soutien, qui sont devenus pour les proches de Delphine Jubillar un véritable clavaire, tandis que plusieurs informations sur eux, comme des adresses et des numéros de téléphone y circulent, rapporte la Dépêche. Ainsi, plusieurs d'entre-eux sont régulièrement contactés par des gens qu'ils ne connaissent pas. Plusieurs plaintes ont ainsi été déposées, tandis que d'autres ont pris une décision beaucoup plus radicale. "Je me suis éloigné des réseaux sociaux parce qu'on s'en prend à moi", a ainsi confié un amant supposé de l'infirmière, qui confie avoir désormais "peur pour [lui] et [ses] enfants".
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