Delphine Jubillar : cette explication toute simple à une question qui hante les enquêteurs depuis sa disparition
Jean-Baptiste Alary, un des avocats de Cédric Jubillar, s'est confié dans les colonnes du Nouveau Détective ce mercredi 26 janvier. Il a évoqué la voiture de Delphine Jubillar.
Une raison simple. Delphine Jubillarest introuvable depuis le 16 décembre 2020. La jeune femme a disparu à Cagnac-les-Mines dans le Tarn et n'a donné aucun signe de vie depuis. Les recherches se poursuivent mais aucun indice n'a permis de découvrir ce qui a pu lui arriver. Jean-Baptiste Alary s'est confié dans les colonnes du Nouveau Détective ce mercredi 26 janvier. Il a notamment évoqué la voiture de l'infirmière de 33 ans, qui a été source de nombreuses questions depuis le début de cette affaire. La raison ? Elle n'était pas garée dans le "bon sens", c'est-à-dire la manière dont Delphine Jubillar avait l'habitude de la garer. "Il faut préciser que la rue est à double sens", a d'abord rappelé l'avocat de Cédric Jubillar. "En fait, quand Delphine rentrait de son travail à la clinique d'Albi, elle garait sa voiture avec la portière passager côté maison. Mais quand elle revenait de l'école de son fils, elle se rangeait comme les gendarmes l'ont retrouvée : dans l'autre sens", a-t-il poursuivi. Il a également expliqué que "l'après-midi qui précède sa disparition, Delphine est en congés et des témoins l'ont vue revenir au volant de sa Peugeot. Celle-ci était donc garée normalement", a conclu Jean-Baptiste Alary. Une explication qui vient mettre fin à de nombreuses rumeurs.
Un élément important ? Depuis le début de cette affaire, les enquêteurs se sont penchés sur de nombreux objets qui pourraient apporter des réponses concrètes. La voiture en faisait partie puisque celle-ci, garée dans le mauvais sens, a fait beaucoup parler. De plus, Paris Match avait, en juin dernier soit au moment de l'incarcération de Cédric Jubillar, rapporté le résultat des analyses faites à l'intérieur du véhicule. "Le véhicule a été garé dans l'autre sens. Il a donc été utilisé depuis la veille, ce que confirme un expert en constatant la buée sur la face intérieur des vitres", pouvait-on lire. Une présence de buée qui pouvait laisser penser que la voiture avait été utilisée seulement quelques heures avant la disparition de Delphine Jubillar et des gendarmes. Toutefois, selon Jean-Baptiste Alary, il y a une explication très simple. "Il faisait 3° cette nuit-là et le taux d'humidité avoisinait les 98%. Comme une des vitres était entrouverte, il y avait un peu de rosée à l'intérieur", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "C'est aussi simple que ça". Cette explication va-t-elle suffire aux enquêteurs ? Pour rappel, des fouilles ont débuté dans la ferme qui a brûlé, évoquée par Cédric Jubillar lors de son incarcération. Si les enquêteurs cherchent le corps de la jeune femme, ils espérent également retrouver son téléphone. Un nouvel épisode d'Affaire suivante était diffusé sur BFMTV le 23 janvier dernier et un journaliste a assuré que cet élément pourrait "contenir la clef du mystère". Et concernant sa localisation ? "Il a pu être balancé dans la fosse avec la victime", avait-il affirmé. Va-t-il être retrouvé par les enquêteurs ?
Cédric Jubillar : a-t-il succombé à la pression ?
Il y a quelques semaines, des propos tenus par Cédric Jubillar ont fait surface. Il aurait avoué à Marco, son codétenu, avoir tué et enterré Delphine Jubillar dans la ferme, fouillée par des enquêteurs. Toutefois, selon Emmanuelle Franck, une de ses avocates, il aurait simplement succombé à la pression des autres détenus. "Il avait déjà indiqué cela à sa compagne dès le mois de juin. Elle lui posait de manière assez pressante la question que tout le monde se pose à savoir s'il a tué ou non Delphine Jubillar", a-t-elle assuré sur l'antenne de BFMTV. " A force de lui répondre qu'il n'a rien fait et qu'il est innocent, il avait fini par lui dire, sur un ton ironique que l'on peut discuter bien sûr, qu'il avait tué et enterré Delphine dans la ferme qui a brûlé", a-t-elle conclu. Pour rappel, Cédric Jubillar a été mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint" en juin 2021. Il est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis et toutes ses demandes de remise en liberté ont été refusées.
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