news-details
Arts et People

Dans le coma sans espoir de survie, un homme se réveille en chantant… du Johnny Hallyday !

Condamné par les médecins, un patient de 70 ans s'est réveillé après quatre mois de coma. Ses premiers mots ? Les paroles de Que je t'aime de Johnny Hallyday. Les médecins l'avaient condamné. Mais Jean-Claude Seknagi les a fait mentir ! A 70 ans, il est sorti d'un long coma qui aura duré quatre mois. Après plusieurs chutes et une suspicion de maladie d'Alzheimer, la santé de ce retraité s'est dégradée rapidement. Conduit à l'hôpital de Montreuil puis à l'hôpital Ballanger, il a été plongé dans le coma. "Face à ses antécédents médicaux (AVC et cancer dont il avait guéri) et aux infections qu'il subissait, une décision d'arrêt des soins a été prise à la suite d'une réunion collégiale du corps médical avec arrêt de la nutrition prévue et sédation", écrivait RMC. Sur l'antenne de BFMTV ce vendredi 10 juin, son fils a regretté que les médecins aient pris "la décision de manière unilatérale", sans écouter les volontés de son père, qui "voulait vivre". "Tous les médecins (...) avaient diagnostiqué un état de conscience minimale, qu'il n'allait pas se réveiller", s'est-il souvenu. Mais après quatre longs mois, et malgré les dires des médecins, Jean-Claude s'est réveillé. "Imaginez notre stupéfaction quand au réveil, il nous chante du Johnny Hallyday avec des propos clairs, fluides et limpides ! (...) Ce qui prime, c'est un bonheur d'avoir gagné ce combat pour la vie", s'est réjoui Ilan, son fils. Auprès de RMC, il décrivait le quotidien de son père, toujours hospitalisé mais tiré d'affaire. "Le matin il se réveille il fait de la kiné, de la rééducation et réapprend doucement les gestes de la vie au quotidien, ça lui demande beaucoup d'efforts. Il reste assis sur son siège et après il a deux à trois heures de visites de ses proches, et on lui met des chaînes d'informations car il adore ça, confiait-il, heureux. Il a toujours eu une vie assez sédentaire." "Je ne leur en veux pas pour leur erreur de diagnostic" Pour sauver son père, Ilan a fait appel à la justice qui a ordonné, le 11 avril dernier, son maintien en vie. Aujourd'hui, le fils de Jean-Claude est toujours choqué par les dires des médecins. "Je ne leur en veux pas pour leur erreur de diagnostic mais surtout parce qu'ils n'ont pas respecté la volonté de mon père et qu'ils ne nous ont jamais écouté et n'ont pas eu d'empathie", a-t-il ajouté sur l'antenne de BFMTV. Contacté par plusieurs médias, l'établissement dans lequel se trouve cet habitant de Bondy n'a pas voulu répondre aux sollicitations. "Le secret médical, institué dans l'intérêt des patients, ne permet pas à mon client de répondre à votre sollicitation", a répondu l'avocat de l'hôpital, Renan Budet, à BFMTV.

You can share this post!