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Covid-19 : ruée sur les rendez-vous de vaccination après les annonces de Macron

Un centre de vaccination à Garlan, dans le Finistère, le 31 mai 2021 Les annonces d'Emmanuel Macron pour inciter à la vaccination ont provoqué un premier sursaut des prises de rendez-vous. Lundi, selon la plateforme Doctolib, 926 000 Français ont ainsi réservé un créneau pour recevoir leur première injection. Un record absolu.  Après les annonces d'Emmanuel Macron, lundi 12 juillet, des centaines de milliers de personnes se sont ruées pour prendre rendez-vous pour recevoir une première injection du vaccin contre le Covid-19. Le chef de l'État a décidé d'imposer le pass sanitaire à l'entrée de la plupart des lieux publics et rendu la vaccination obligatoire pour les soignants et ceux au contact des personnes fragiles, sanctions à la clef.  "Vous êtes des centaines de milliers à avoir réservé un rendez-vous de vaccination ce soir", a relevé le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur Twitter. "Ça tombe bien, on a des vaccins, des centres ouverts partout et des dizaines de milliers de soignants, pompiers, agents des collectivités qui n'attendent que vous", a-t-il assuré. 926 000 rendez-vous pris sur la plateforme Doctolib "Lundi, 926 000 Français ont pris rendez-vous sur Doctolib pour se faire vacciner (1re dose). Un record absolu", a annoncé mardi matin la plateforme de rendez-vous en ligne Doctolib. Ce résultat découle de la pression mise par le président de la République sur les non-vaccinés pour éviter une nouvelle vague de Covid-19 alors que le virus repart à la hausse dans tous les territoires avec le variant Delta. "Plus nous vaccinerons, moins nous laisserons d'espace au virus" et "c'est donc une nouvelle course de vitesse qui est engagée", a justifié Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée lundi soir. Le pass sanitaire dans les lieux de culture, restaurants, bars... À neuf mois de la présidentielle, il a annoncé plusieurs mesures radicales pour éviter une quatrième vague de malades dans les hôpitaux. L'outil privilégié est le pass sanitaire (preuves de vaccin ou d'un test PCR négatif), dont l'usage sera progressivement étendu dans les prochaines semaines. À partir du 21 juillet, il sera nécessaire pour pénétrer dans des "lieux de loisirs et de culture" comme les cinémas. Dès le début août, le pass sanitaire deviendra obligatoire pour entrer dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, y compris pour le personnel, mais aussi dans les avions, trains ou autocars de longs trajets, ainsi que pour les établissements médicaux. Ce pass est déjà en vigueur pour les lieux accueillant plus de 1 000 personnes, notamment les stades et les discothèques recevant plus de 50 personnes. À l'automne, les tests PCR "de confort" seront payants, sauf prescription médicale, alors qu'ils sont actuellement gratuits, a annoncé Emmanuel Macron lors de cette 8e allocution télévisée depuis le début de la crise. Enfin, comme l'ont réclamé de nombreux experts et responsables politiques, la vaccination deviendra obligatoire pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite, les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile, ainsi que les pompiers ou les ambulanciers. Au total, un peu plus de 4 millions de personnes sont concernées, dont 1,5 ne sont pas vaccinées, a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Les personnes concernées "auront jusqu'au 15 septembre pour se faire vacciner" et, après cette date, seront mis en œuvre "des contrôles et des sanctions", a prévenu Emmanuel Macron.  >> À lire : "Covid-19 : ces soignants qui refusent d'être vaccinés" Vaccination des collégiens, lycéens et étudiants à la rentrée Le chef de l'État a également annoncé que "des campagnes de vaccination" seraient organisées "dès la rentrée" pour les collégiens, lycéens et étudiants.  Et une campagne de rappel des personnes vaccinées les premières, en janvier et février, démarrera "début septembre". Pour que l'ensemble de ces mesures soient appliquées "le plus vite possible", selon un parlementaire, le Parlement siégera en session extraordinaire à partir du 21 juillet. En nette baisse depuis des semaines, le nombre de contaminations par jour est récemment reparti à la hausse, à plus de 4 200 dimanche. Il pourrait monter "au-dessus de 20 000 début août si nous n'agissons pas", a averti dimanche le ministre de la Santé. Le nombre de patients malades du Covid-19 en soins critiques, qui reçoivent les cas les plus graves, était en légère hausse lundi par rapport à la veille, à 957, soit 10 de plus que dimanche, loin des quelque 6 000 patients atteint au pic de la troisième vague fin avril. Avec AFP

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