Covid-19 : les Français privés de vacances d'été ? Ce document inquiétant qui douche les espoirs
Les nouvelles ne sont pas des meilleures dans l'avis du conseil scientifique rendu le 29 mars. Selon les experts, il ne faut pas trop compter sur un été aussi serein que celui de 2020.
Voilà que les vacances d'été des Français sont sur la sellette. Alors qu'en 2020, après deux longs mois de confinement pur et dur, la population avait pu retrouver les plaisirs des vacances d'été - entre farniente sur la plage et dîners en terrasse - grâce à la circulation très amoindrie du virus à l'époque, l'été 2021 pourrait se dérouler sous d'autres auspices, un peu moins chaleureux, à en croire l'avis du conseil scientifique publié ce lundi. En effet, selon les experts, il serait "erroné de penser que l'état de l'épidémie en juin 2021 sera nécessairement identique à ce qu'il était en juin 2020" puisque, comme ils le rappellent, "à l'époque, la France sortait d'un confinement strict de deux mois qui avait conduit à une faible circulation du virus en juin 2020. Des pays comme les Etats-Unis qui ont démarré l'été 2020 avec un niveau élevé d'infections ont ensuite connu une vague épidémique importante pendant cette période." Mais alors, à quoi faut-il s'attendre ? Pour le Conseil scientifique, le rythme de la campagne de vaccination et la présence de variants impliquent qu'il sera difficile "d'éviter un rebond important des hospitalisations sans un renforcement des mesures de contrôle."
Septembre 2021 : le bout du tunnel ?
Le message est clair : la virulence des variants - notamment le britannique - et le rythme encore timide de la campagne de vaccination ne promet pas une situation apaisée dans les semaines à venir. Selon le Conseil scientifique, la France pourrait entrevoir le bout du tunnel d'ici septembre, le temps que la couverture vaccinale - la seule véritable porte de sortie de la crise sanitaire, pour les experts - ait progressé. Avec quelques nuances cependant : "Si l'immunité collective, qu'elle soit vaccinale ou naturelle, reste inférieure à 70-80% de la population, un rebond de l'épidémie est malgré tout possible", précise le Conseil scientifique.
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