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Covid-19 : la Polynésie ferme ses écoles et durcit son confinement

L'hôpital du Taaone, en Polynésie française, a été aménagé pour pouvoir accueillir davantage de patients souffrant du Covid-19 alors que l'archipel fait face à une flambée des cas. Alors que la Polynésie française fait face à une flambée des cas de Covid-19, le président de l'archipel, Édouard Fritch, a annoncé, samedi, un durcissement des mesures sanitaires prévu pour deux semaines. Les établissements scolaires et les commerces non essentiels devront fermer tandis que le couvre-feu déjà en vigueur sera avancé. En Polynésie française, les écoles, collèges et lycées fermeront à partir de lundi, a annoncé, samedi 21 août, le président de l'archipel, Édouard Fritch, dans le cadre d'un durcissement du confinement mis en place pour lutter contre le Covid-19. Cette mesure est prévue pour deux semaines à un moment où l'archipel fait face à une flambée des cas. Le taux d'incidence atteint 2 800 cas pour 100 000 habitants en Polynésie, soit le taux le plus élevé de France. Une rentrée récente Les élèves polynésiens avaient fait leur rentrée il y a deux semaines, mais de nombreuses écoles et collèges ont déjà fermé après la diffusion du virus parmi les enfants ou les enseignants. "Nous fermerons nos établissements scolaires du premier et du second degrés, tout en assurant la continuité pédagogique de nos enfants dans le primaire et le secondaire, dès lundi", a affirmé le président Édouard Fritch. En effet, "la propagation du virus Delta au sein de nos établissements scolaires sur les deux derniers jours nécessite une réaction forte de notre part", a-t-il ajouté, en faisant état de près de 40 % d'absentéisme des élèves dans le primaire et près de 30 % dans le secondaire. Restaurants et bars fermés "Nous avons décidé de limiter au maximum (...) les déplacements de la population dans les zones les plus touchées" et ce pour "deux semaines à compter de lundi", avait de son côté affirmé vendredi (samedi à Paris) le haut-commissaire Dominique Sorain. Les restrictions dans le cadre de "ce qu'il est d'usage d'appeler le confinement" concerneront les Îles-du-Vent et des Îles-sous-le-Vent, les archipels les plus peuplés de Polynésie où "l'épidémie est la plus fulgurante", a ajouté Dominique Sorain. Concrètement, "l'interdiction de circulation devient, provisoirement, la règle", avec une obligation d'attestation pour justifier d'une série de dérogations : se rendre au travail et se former, se faire soigner ou vacciner, assister une personne vulnérable, faire des achats de première nécessité... Les commerces de biens non essentiels, les activités de loisir, les restaurants et les bars "devront cesser provisoirement leur activité" et "les voyages d'agrément seront suspendus temporairement", a-t-il ajouté. Couvre-feu avancé Par ailleurs, le couvre-feu, qui courait de 21 h à 4 h du matin, "va être avancé pour débuter à 20 h sur l'ensemble du territoire de la Polynésie française", a ajouté Dominique Sorain. En revanche, "le confinement uniquement le week-end est maintenu sur les îles concernées aux Tuamotu Gambier", et les Marquises comme les Australes ne sont pas concernées, a fait valoir Dominique Sorain. Vendredi matin, l'assemblée de la Polynésie française avait voté l'obligation vaccinale, notamment pour les soignants et les personnes en contact avec des publics fragiles, ainsi que pour les patients en longue maladie. Avec AFP

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