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Covid-19 en France : la Haute Autorité de santé recommande une troisième dose de vaccin dès 18 ans

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 26 janvier 2021 à Paris. À quelques heures des annonces du ministre de la Santé, Olivier Véran, un avis, émis jeudi matin, de la Haute Autorité de santé recommande une troisième dose de vaccin anti-Covid dès l'âge de 18 ans. La Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé, jeudi 25 novembre, que le rappel de vaccin contre le Covid-19 soit fait dès l'âge de 18 ans, cinq mois après la vaccination complète, dans un avis rendu juste avant de nouvelles annonces du gouvernement. Cette recommandation préfigure vraisemblablement ce qu'annoncera le ministre de la Santé, Olivier Véran, à 12 h 30, alors que la France est touchée par une cinquième vague de l'épidémie qualifiée de "fulgurante" par le gouvernement. Dans un avis rendu seulement six jours auparavant, vendredi, la HAS préconisait que la dose de rappel soit faite à partir de 40 ans, six mois après la dernière injection. Mais elle a décidé d'abaisser ces délais car la "reprise de l'épidémie" est "encore plus forte qu'attendue", explique-t-elle dans son nouvel avis. >> À voir : Antilles : la Martinique et la Guadeloupe s'enfoncent dans la crise Elle "considère que le contexte épidémique préoccupant justifie une accélération de la campagne vaccinale en raccourcissant le délai entre primovaccination et dose de rappel", justifie la HAS, dont le rôle est d'inspirer la politique du gouvernement sur ces questions. Elle "recommande donc que l'administration d'une dose de rappel puisse désormais être réalisée dès cinq mois après la primovaccination et que la campagne de rappel puisse être élargie dès maintenant aux personnes âgées de 18 ans et plus". Réduction du pic des hospitalisations La HAS se base notamment sur des projections de l'Institut Pasteur, qui évaluent la réduction du pic des hospitalisations si on administre la dose de rappel à partir de 18 ans. Selon la HAS, cette réduction est de 39 % si le rappel est fait six mois après la dernière injection et passe à 50 % si le rappel est fait à cinq mois. La HAS assure que le bien-fondé de cette stratégie est également illustré par "les données issues d'études en vie réelle menées en Israël". Au delà du rappel, "il est primordial de poursuivre les efforts de vaccination des personnes non encore vaccinées", souligne la HAS. Enfin, elle insiste sur le "renforcement de l'adhésion aux gestes barrières à un haut niveau", afin de "préserver le système de soins et d'éviter des mesures restrictives". >> À voir : Covid-19 en France : les urgences en première ligne Le ministre de la Santé s'exprimera à la mi-journée pour présenter de nouvelles mesures destinées à faire face à la crise sanitaire, alors que le nombre de cas augmente très rapidement en France depuis plusieurs jours, atteignant 32 591 nouvelles contaminations mercredi selon Santé publique France, au plus haut depuis le 24 avril. De source gouvernementale, l'exécutif est décidé à suivre les recommandations de la HAS, mais aussi celles émises ces derniers jours par le Conseil scientifique et le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, deux instances consultatives. Nouvelles mesures anti-Covid Selon deux sources parlementaires, le délai d'écart entre le dernier vaccin et la dose de rappel serait ramené de six à cinq mois. La validité du test anti-Covid pour les non-vaccinés voulant profiter du passe sanitaire devrait, lui, passer de 72 heures à 24 heures. "Les vaccins pour les enfants de 5 à 11 ans ont été évoqués, mais on nous a dit que ce ne serait pas avant 2022 et sous réserve de l'avis de l'Agence européenne des médicaments", a indiqué à l'AFP le député Bertrand Pancher (libertés et territoires). Quant au port du masque, il pourrait être rendu obligatoire dans tous les lieux intérieurs où le passe sanitaire est demandé (restaurants, centres commerciaux, lieux de spectacle, musées, etc.). Voire dans quelques lieux extérieurs à forte concentration de personnes comme les marchés de Noël, à la discrétion des préfets. Un renforcement des contrôles du passe sanitaire dans les restaurants, les cinémas et les transports en commun ainsi qu'un renforcement des campagnes de tests de dépistage dans les écoles sont également envisagés. Avec AFP

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