Consternation après la découverte de l'identité du pyromane de l'Hérault

1/6 - Consternation après la découverte de l'identité du pyromane de l'Hérault Un homme de 37 ans a été arrêté par les gendarmes de l'Hérault, dans la nuit du 26 au 27 juillet 2022, en quasi flagrant délit. Arrêté dans l'Hérault le 27 juillet 2022, un homme de 37 ans a reconnu avoir allumé huit feux dans sa région. La découverte de son identité a provoqué la consternation. C'est la consternation. Un homme de 37 ans a été arrêté par les gendarmes de l'Hérault, dans la  nuit du 26 au 27 juillet 2022, en quasi flagrant délit, rapporte le Midi Libre. Le trentenaire a reconnu avoir allumé de multiples feux dans cette région du sud de la France, particulièrement en proie aux incendies. "Il a indiqué qu'il était l'auteur de plusieurs incendies allumés ces trois dernières années sur la commune où il réside", a déclaré au quotidien régional, Fabrice Bélargent, le procureur de la République de Montpellier. Parmi ces incendies, celui du 26 juillet dernier à Privat, qu'il aurait allumé "en se servant d'un briquet", selon les informations du journal. L'incendiaire est un soldat du feu pyromane Écroué pour incendies criminels, l'accusé n'est pas seulement celui qui allumait la mèche mais il faisait également partie de ceux qui éteignent les flammes. Il s'agit d'un soldat du feu pyromane. Forestier et pompier volontaire, il est aussi élu à la mairie de Saint-Jean-de-la-Blaquière, dans l'Hérault, révèle Midi Libre. C'est le besoin pressant d'adrénaline qui aurait poussé cet homme a allumé des feux qu'il allait lui-même éteindre. Le procureur a également affirmé qu'il était en quête de "reconnaissance sociale" et qu'il aurait voulu "s'extraire d'un cadre familial oppressant". "Il dit que c'est une addiction au même titre que la cigarette, les stupéfiants ou l'alcool. Il a besoin d'allumer des feux, il a besoin de voir du feu", a expliqué son avocate Me Marion Barre à Franceinfo. Le parquet de Montpellier a ouvert une information judiciaire pour "destructions de forêts dans des conditions de nature à exposer les personnes à un dommage corporel", note le quotidien. Il encourt 15 ans de prison et 150 000€ d'amende.