Coline Berry affirme que son père Richard lui a “demandé pardon”
Coline Berry était invitée sur Europe 1 ce mercredi 3 mars. Alors qu'elle accuse son père Richard Berry, d'inceste, de viol et d'agression sexuelle, elle affirme que celui-ci lui aurait "demandé pardon".
En janvier dernier, Coline Berry déposait une plainte contre son père Richard Berry pour "viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par ascendant" et "corruption de mineur". Des accusations que Richard Berrya toujours nié publiquement, les qualifiant même "d'immondes". Pourtant, il semblerait qu'auprès de sa fille il n'ait pas totalement réfuté les faits. En effet, sur les ondes d'Europe 1 ce mercredi 3 mars, Coline Berry révèle que son père lui a même "demandé pardon" à la suite d'échanges qu'elle aurait eu avec lui ces dernières semaines : "Il m'a demandé pardon, là il nie les faits en bloc mais c'est pas la réalité, ce qu'il a du mal à assumer c'est sa responsabilité en se défaussant sur d'autres personnes" a-t-elle confié avant d'ajouter : "Il refuse cette association de l'inceste comme si il mettait cela sur le compte d'un crime et de la pédophilie, c'est surtout ça qu'il a refusé d'accepter et donc forcèment la souffrance que ça a pu générer chez moi".
Le 15 février dernier, elle révélait déjà à France info avoir eu des échanges avec son père : "Soit il minimise [les faits], en les considérant comme anecdotiques. Soit il considère que c'est de la faute de Jeane Manson, dont il aurait subi la liberté sexuelle. Ou alors je suis traitée de folle" avait-elle déclaré.
Coline Berry prête à pardonner son père ?
Si elle a décidé d'attaquer son géniteur en justice,la fille de Catherine Hiegel se dit tout de même prête à lui accorder son pardon, s'il venait à reconnaître les faits. Avant d'entamer ses démarches judiciaires, elle avait déjà essayé de lui tendre la main "des dizaines et des dizaines de fois, dans le privé", en vain. Elle reconnaît donc au micro d'Europe 1 qu'elle n'a plus eu d'autre choix que de le confronter publiquement : "C'est le continuum d'une souffrance qui ne fait que s'additionner au fil des années. (...) Je me suis vraiment sentie ne pas avoir le choix que de faire ça." Aujourd'hui, celle qui refuse de passer pour une "folle" ou une personne "instable", espère réussir à retrouver "une forme de paix" par le biais de cette enquête, tandis qu'elle explique vivre "un paradoxe d'amour et de souffrance" : "C'est toujours mon père et je l'aime. Ce n'est pas parce qu'on a fait des choses monstrueuses à un moment qu'on est un monstre".
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