Claire Chazal cash : son discours sur le féminisme “de son époque” qui va faire parler
Claire Chazal s'est confiée ce dimanche 26 septembres dans les colonnes du Journal du dimanche. L'ex tête d'affiche du JT de TF1 a notamment fait part de sa vision sur la place des femmes à la télévision. Une opinion à contre-courant du discours habituel.
Pendant 24 ans, elle a été l'un des visages de l'information sur TF1. Désormais rattachée au groupe France Télévisions, Claire Chazal présentera ce dimanche 26 septembre un nouvel épisode de Passage des arts, qui bascule de France 5 à France 2, avant de reprendre les rênes du Grand Échiquier en décembre prochain sur cette même chaine. Une journaliste d'expérience qui a partagé sa vision de la télévision française dans les colonnes du Journal du dimanche.
Claire Chazal est notamment revenue sur la place des femmes à la télévision, qui selon elle, sont suffisamment représentées à l'antenne. "J'ai toujours eu l'impression que la télé donnait leur place aux femmes. J'en ai bénéficié la première", explique la journaliste au JDD. "À TF1, à mon époque déjà, il y avait beaucoup de femmes à des postes de responsabilité. Aujourd'hui, les têtes d'affiche de l'info sont souvent des femmes. Je n'ai vraiment pas le sentiment que ce métier soit misogyne. Ayant eu très tôt la chance d'être à égalité avec mes confrères, je ne l'ai jamais vécu ainsi," continue Claire Chazal.
Claire Chazal : "Le féminisme que j'ai connu n'était pas victimaire"
Une prise de position à contre-pied de nombreux discours, mais dont la journaliste se défend, tout en égratignant quelque peu le féminisme actuel. "C'est une question générationnelle. Le féminisme que j'ai connu et auquel j'ai adhéré n'était pas victimaire, ce qu'il est devenu aujourd'hui. Je peux le comprendre, parce qu'on a pris conscience de phénomènes violents. Mais j'ai toujours défendu une conception plus héroïque du féminisme. Moins militante, moins en guerre ; plus pacifiée.", explique la journaliste, qui regrette que le combat féministe soit, selon elle, généralement dirigé contre les hommes : "Je n'aime pas antagoniser les hommes et les femmes. Je ne nierai jamais les violences faites aux femmes, mais je ne considère pas pour autant les hommes comme des ennemis. Ou des violeurs. Aussi je n'ai jamais ressenti la nécessité de mener une guerre dans le métier que j'exerce", indique l'ancienne présentatrice du 20 heures.
Sur PPDA : "Je n'aime pas les accusations sans preuve ni fondement juridique"
Claire Chazal a également été interrogée sur les accusations d'agressions sexuelles dont a fait l'objet son ancien compagnon, le journaliste Patrick Poivre d'Arvor. Un période que la présentatrice a eu du mal à supporter. "Je l'ai vécue très douloureusement car je n'aime pas les accusations sans preuve ni fondement juridique. Je déteste les noms jetés en pâture, à la vindicte populaire et au jugement de l'opinion", confesse-t-elle dans le JDD. "Je comprends très bien qu'il existe des problèmes de domination masculine et que les femmes le ressentent. Je l'ai dit et le redis : je ne peux pas croire que cet homme que je connais bien, professionnellement et personnellement, qui certes aime séduire et convaincre, ait une quelconque violence en lui", conclue la journaliste.
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