Charles Cullen : qui est l'effroyable tueur en série dans les hôpitaux qui a inspiré Meurtres sans ordonnance ?
Ce mercredi 26 octobre, Netflix a mis en ligne le film Meurtres sans ordonnance. Un long-métrage dans lequel on retrouve Jessica Chastain et Eddie Redmayne dans le rôle de Charles Cullen, l'un des pires tueurs en série de l'Histoire.
On le surnommait "l'Ange de la mort". Depuis ce mercredi 26 octobre, le film Meurtres sans ordonnance est disponible surNetflix. Un thriller glaçant qui retrace l'histoire du tueur en série Charles Cullen (interprété par l'acteur oscarisé Eddie Redmayne), infirmier à partir des années 80, et à l'origine de la mort de nombreux patients.
Son histoire avait été conté dans le livre The Good Nurse, écrit par Charles Graeber en 2013, dont est tiré le film. Passé par 16 hôpitaux entre 1988 et 2003, Charles Cullen avait avoué une 29 meurtres et 6 tentatives de meurtres. Cependant, les experts avaient révélé qu'il pourrait avoir tué en réalité jusqu'à 400 patients, faisant de lui l'un des pires tueurs en série de l'Histoire.
Un mode opératoire (presque) indétectable
Pour passer sous le radar des autorités, le meurtrier avait développé un mode opératoire minutieux, lui permettant de ne pas avoir besoin de toucher ses victimes. Pour ce faire, il injectait aux malades des doses mortelles de digoxine (un médicament pour le traitement des problèmes cardiaques), d'adrénaline, ou d'insuline dans les poches de perfusion intraveineuse, provocant alors une mort lente qui s'apparentait à un arrêt cardiaque. Tout au long de son parcours démoniaque, Charles Cullen a pu compter sur le laxisme des établissements hospitaliers par lesquels il est passé. Ces derniers avaient en effet des doutes sur lui mais aucun ne l'a signalé, car ils souhaitaient se couvrir concernant ces décès suspects. De plus, à la fin des années 90, les hôpitaux souffraient également d'une importante pénurie de main-d'œuvre, ce qui permettait au tueur de changer régulièrement d'établissement.
Charles Cullen a finalement été arrêté en décembre 2003, après que les autorités sont parvenues réunir suffisamment de preuves pour l'inculper. Le meurtrier avait notamment été dénoncé par l'une de ses collègues qui avait découvert des médicaments dans une poubelle. Il est finalement parvenu à éviter la peine de mort, et purge aujourd'hui une peine de prison à vie sans possibilité de remise en liberté.