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Arts et People

Cédric Jubillar incarcéré : cette lettre dans laquelle il insulte violemment les surveillants envoyée à un proche

Placé à l'isolement à la maison d'arrêt de Seysses, Cédric Jubillar se rebiffe contre le système carcéral à en croire les informations du Parisien.  Accusé du meurtre de Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Cédric Jubillar a eu droit à un véritable choc lorsqu'il a découvert les dessous du système carcéral. Si bien que, d'après le quotidien Le Parisien, l'artisan peintre a copieusement insulté le personnel pénitentiaire de la maison d'arrêt de Seysses dans une lettre envoyée à l'un de ses proches. "J'en ai marre de me prendre la tête avec les surveillants", a -t-il d'abord écrit. "Ils ont un problème de virilité, à croire qu'ils se font violer par leurs femmes. Je les emmerde ces petites fiottes, voilà ce que je pense d'eux." Cédric Jubillar ne voulait pas garder ses opinions pour lui. Bien au contraire. "J'espère qu'ils liront mes lettres pour qu'on puisse en discuter", a-t-il ainsi ajouté dans son texte, non sans humour. Et d'ajouter, toujours aussi provocateur : "ils se prennent pour dieux !!!" Le mari de Delphine Jubillar se rebiffe sans aucune retenue, alors qu'il est placé à l'isolement depuis plusieurs semaines. Il s'est notamment plainte de l'allumage de la lumière dans sa cellule qui a interrompu son sommeil. Pratique qu'il a associée à une forme de torture psychologique mais qui est, en réalité, "un protocole de prévention du risque de suicide réservé à tous les nouveaux détenus." Pour y remédier, le principal concerné aurait dévisser son ampoule à plusieurs reprises. Mais après plusieurs semaines sous haute tension, il ne poserait plus de problème aux surveillants. Nouvelle audition pour Cédric Jubillar Ce vendredi 15 octobre a été l'occasion pour lui de s'exprimer face à la justice, à l'occasion de sa première audition depuis son incarcération. Pour rappel, Cédric Jubillar a été placé en garde à vue au mois de juin 2021 avant d'être mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint." Lorsqu'il s'est présenté à la barre du Palais de Justice de Toulouse, il aurait répondu à "toutes les questions qui lui ont été posées." Ses avocats ont ensuite évoqué une "incarcération abusive" de leur client. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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