Cédric Jubillar : cet endroit surprenant où il est allé après avoir répondu aux enquêteurs
De nouvelles révélations concernant Cédric Jubillar ont été faites par Ronan Folgoas dans son ouvrage paru il y a quelques semaines. Suite à son interrogatoire, le père de famille aurait eu une attitude surprenante.
Voilà plus d'un an que Delphine Jubillar est introuvable. L'infirmière de 33 ans a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Elle n'a donné aucun signe de vie depuis et c'est son mari qui est le principal suspect. Rien n'allait plus dans leur couple et tous deux étaient en instance de divorce. Cédric Jubillar a été mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint" le 18 juin dernier et il est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis. De nouvelles révélations le concernant ont été faites par Ronan Folgoas dans son dernier ouvrage intitulé Le mystère Jubillar - Enquête au cœur d'une disparition, paru aux éditions Studio Fact le 17 mars dernier. Il a notamment évoqué le comportement du père de famille suite à son interrogatoire avec les gendarmes. D'après le journaliste, le principal suspect se serait dépêché d'aller "acheter de la drogue". Selon ses informations, il était 23 heures lorsque Cédric Jubillar a quitté la gendarmerie d'Albi. Il a d'abord contacté le frère de son épouse à qui il a affirmé son intention de reprendre le travail dès le lendemain. "Sinon je vais encore perdre une journée de salaire... Et puis, de toute façon, je ne sers plus à rien pour les gendarmes", aurait-il indiqué. Il se serait ensuite rendu dans un distributeur pour retirer 20 euros avec la carte de Delphine Jubillar avant d'aller "au quartier" pour acheter des stupéfiants. Un comportement qui fait beaucoup parler.
Sa consommation de drogues, Cédric Jubillar ne l'a jamais cachée. Entendu devant la barre du Palais de Justice de Toulouse le 15 octobre dernier, il n'avait pas hésité à être très transparent. "J'estime ma consommation journalière à une dizaine de joints et concernant le budget mensuel, il s'élève à environ 400 euros", avait-il d'abord expliqué. Ses propos avaient été rapportés par le Parisien qui avait ajouté ensuite que ce montant correspond à "un quart de son salaire habituel d'ouvrier". Par la suite, il était précisé que le père de famille avait avoué avoir "commencé à privilégier le CBD, un produit légal voisin du cannabis avant son interpellation". Une consommation qui a pu causer des tensions au sein de son couple. "Pour elle, ce qui était le plus important, c'était que j'ai de l'argent qui rentre à période fixe. Ça la gênait que je sois obligé de ponctionner sur le compte des petits ou sur son compte à elle", avait poursuivi le père de famille avant d'ajouter qu'il se servait parfois de la carte de son épouse. "Quand je remboursais, je donnais 20 ou 30 euros de plus. Je n'étais pas le méchant, j'étais l'homme bien au final. Mais ça, elle ne le disait pas", avait-il conclu.
Cédric Jubillar : a-t-il commis l'irréparable ?
Depuis le début de cette affaire, c'est Cédric Jubillar qui est régulièrement pointé du doigt. Selon les juges et enquêteurs, de nombreux "éléments concordants" montrent sa culpabilité. De son côté, le père de famille nie les faits et continue de clamer son innocence. "Ce n'est pas moi le vrai coupable", aurait affirmé le principal suspect à une certaine Justine, comme l'a rapporté Ronan Folgoas dans son ouvrage. "Si elle y est passée, j'espère qu'elle n'a pas souffert...", aurait-il ajouté. A ce jour, le corps de Delphine Jubillar reste introuvable et Cédric Jubillar est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.
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