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Insolite et Faits divers

Cambriolages : les badges d'immeuble au cœur d'un trafic

Les passes Vigik, qui permettent aux habitants d'un immeuble et au facteur d'entrer dans les halls, sont parfois détournés par les cambrioleurs. Au mois d'octobre, un dirigeant d'entreprise de Puteaux qui commercialisait ces passes a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Enquête. Ils sont sensés sécuriser l'accès aux immeubles. Les passes électroniques semblent toutefois un peu trop faciles à contrefaire, au point d'attirer les cambrioleurs et se retrouver au cœur d'un trafic. Dans un quartier chic de Paris, deux voleurs ont été interpellés il y a quelques semaines en sortant d'un immeuble. Ils portaient sur eux des passes frauduleux, utilisés habituellement par les professionnels comme les postiers, intervenants pour l'énergie et les télécoms, la police ou les pompiers. Ces 170 000 passes ont un point commun : ils se désactivent au bout de quelques jours s'ils ne sont pas rechargés.  Un homme de 49 ans arrêté  Un spécialiste en électronique a trouvé la faille, recopié les cartes et en a revendu clandestinement. L'homme de 49 ans, travaillant à Puteaux (Hauts-de-Seine), a été mis en examen. 200 passes vierges et 130 000 euros en liquide ont été retrouvés chez lui. Le manque de vigilance de certains serruriers est également mis en cause. L'un d'entre eux a confirmé à France Télévisions l'existence d'une filière clandestine de passes. La sûreté territoriale de Paris a déjà démantelé deux réseaux depuis 2019. "C'était essentiellement des cambrioleurs d'habitude, (…) et qui ont besoin pour faciliter leur action de disposer d'un moyen d'accéder discrètement à l'immeuble, pour ne pas attirer l'attention", explique le commissaire Julien Herbaut, chef de la sûreté territoriale de Paris.

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