"Ça rigole plus là, reculez !" : l'incroyable et dérangeante séquence d'Éric Zemmour, armé, face aux journalistes
Alors qu'il était en visite au salon Milipol à Paris mercredi 20 octobre, Éric Zemmour a fièrement posé avec en main une arme à feu. L'occasion pour lui de plaisanter de façon douteuse face à la presse.
Une sortie lourde de sous-entendus ? Tandis qu'il entretient depuis plusieurs mois maintenant le mystère concernant sa candidature à l'élection présidentielle de 2022, Éric Zemmour a effectué mercredi 20 octobre une petite visite au salon Milipol, un salon professionnel consacré à la sécurité intérieure des États. L'occasion pour le polémiste de découvrir les armes de pointe utilisées par les forces de l'ordre, et aussi visiblement, de beaucoup s'amuser. Tandis qu'il met régulièrement l'accent sur les questions identitaires et la protection intérieure, Éric Zemmour n'a pas manqué de se saisir d'une arme pour se prêter au jeu de la presse, dans une séquence gênante, avec sortie quelque peu polémique à la clé.
Alors qu'il posait avec un sniper utilisé par le Raid, l'ancien chroniqueur de CNews s'est tourné vers les journalistes avec l'appareil en main avant de lancer en le pointant sur eux : "Ça rigole plus là, reculez !" Satisfait de sa blague, il a ensuite rigolé en reposant l'arme. Dans une vidéo captée par Lucas Burel, journaliste à L'Obs, ont entend également un homme chargé du stand sur lequel Éric Zemmour s'est arrêté, lui lancer que "quand [il sera] président", ce sont ces armes là qui le protégeront. Affaire à suivre, étant donné que sur ce point, le polémiste semble encore bien décidé à cultiver le mystère.
Éric Zemmour traité de "petit collabo de service"
S'il ne s'est pas encore officiellement présenté comme candidat aux présidentielles 2022, il ne fait aucun doute désormais que Éric Zemmour fait partie intégrante du paysage politique, notamment du débat public, pour lequel il a été écarté des chaînes dans lesquelles il intervenait régulièrement dans un souci d'équité du temps d. parole. Interpellé par Gilbert Montagné, traité de "petit collabo de service" par Yannick Jadot, voilà que le polémiste semble séduire une partie de l'électorat qui selon un sondage, le place au deuxième tour de l'élection présidentielle. Mais une ombre pourrait représenter un frein à sa candidature officielle : une condamnation pour "provocation à la discrimination raciale", en 2011.
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