news-details
Arts et People

“C'est fini” : ce gros tacle de Ségolène Royal adressé directement à Elisabeth Borne

La femme politique Ségolène Royal n'a pas hésité à s'en prendre publiquement à la première ministre Elisabeth Borne le 13 juillet dernier. Tacle public. Les réseaux sociaux sont souvent le théâtre d'accrochages entre les personnalités et c'est ce qui a eu lieu ce mercredi 13 juillet sur Twitter. Tout a commencé avec un tweet de la première ministre Elisabeth Borne qui, après un vote de l'Assemblée, a exprimé son incompréhension voire son incrédulité sur le réseau social. "L'heure est grave" a-t-elle commencé, avant de poursuivre sur un ton tout aussi solennel : "En s'alliant pour voter contre les mesures de protection des Français face au Covid, LFI, les LR et le RN empêchent tout contrôle aux frontières face au virus. Passée l'incrédulité sur ce vote, je me battrai pour que l'esprit de responsabilité l'emporte au Sénat". Une déclaration forte qui n'est pas passée inaperçue dans la sphère politique, et notamment auprès de Ségolène Royal. Celle qui s'était présentée à l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy et qui, plus récemment, a apporté son soutien au candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon lors de l'élection présidentuelle de 2022 a retweeté les paroles d'Elisabeth Borne en ajoutant son propre commentaire bien salé. "Cela s'appelle la démocratie. Le discours de la peur ne passera plus, les décisions liberticides prises en secret par quelques-uns, c'est fini. On respire. Occupez-vous plutôt de l'hôpital qui s'effondre, et de tous ces métiers de soignants, méprisés, oubliés, abandonnés". Le tout avec le hashtag de l'Assemblée Nationale, qui venait de provoquer la fameuse incrédulité de la première ministre. Ségolène Royal : "Occupez-vous plutôt de l'hôpital" Une injonction violente qui permet cependant de souligner ce qui est considéré comme un des grands échecs du président de la République Emmanuel Macron, à savoir sa politique concernant l'hôpital public. La crise du Covid-19 a mis en évident le manque cruel de personnel, de place et de fonds pour les hôpitaux, un problème que Ségolène Royal veut voir abordé pendant le second mandat du président avec désormais Elisabeth Borne à la tête du gouvernement. Reste donc à savoir si ces cinq prochaines années sauront améliorer une situation déjà très complexe ou si une nouvelle pandémie viendra encore une fois en souligner les failles.

You can share this post!