Bernard Tapie malade : pourquoi refuse-t-il de prendre des anti-douleurs ?
Atteint d'un double cancer de l'estomac et de l'œsophage, Bernard Tapie s'est récemment fait diagnostiquer de nouvelles tumeurs. Mais même en proie à des douleurs, à cause de son traitement, l'ex-patron de l'OM refuse les anti-douleurs.
Bernard Tapie refuse de céder face à la douleur. Tandis que de nouvelles tumeurs lui ont récemment été diagnostiquées et s'ajoutent à son double cancer, l'homme d'affaires affiche désormais un état de santé"préoccupant", tandis qu'il a été hospitalisé en mai dernier. "De nouvelles tumeurs sont apparues. Aujourd'hui, il en a une au cerveau soignée par radiothérapie, deux dans les reins, dans l'abdomen, il en a un peu partout de petites taille. Il a de la chimiothérapie, de l'immunothérapie. Il a eu une intervention chirurgicale. Les chances statistiques à ce stade-là sont épouvantables", admettait ainsi son fils Laurent.
Des nouvelles peu rassurantes sur l'état de Bernard Tapie, qui considère que sa vie, entre sa maladie et ses déboires judiciaires, se déroule "comme dans un film de guerre, sur un piton rocheux, cerné de toutes parts", écrit ainsi Franz-Olivier Gisbert dans son livre Bernard Tapie. Leçons de vie, de mort et d'amour, dont Paris Match a publié jeudi 3 juin des extraits. Toutefois, s'il tient bon et semble aller bien "moralement" selon son fils, l'ancien patron de l'OM est loin d'être "comme tout le monde", notamment face à la douleur, qu'il ne traite avec aucun médicament. "Je ne veux pas abandonner aux médicaments ma résistance à la douleur, aux inflammations, aux infections, a ainsi confié Bernard Tapie à l'écrivain. Quand on me fait une chimio, par exemple, je veille à ce qu'on ne me mette jamais de cortisone dedans".
Bernard Tapie cloué au lit à cause d'un traitement expérimental
Récemment, l'homme d'affaire s'est préparé à une série d'interventions médicales, de la chimiothérapie, à l'immunothérapie en passant par la cryogénie, la radiothérapie et la chirurgie, et ce en vue d'un nouveau protocole expérimental, très lourd à supporter. "Ça lui donne un but, un espoir qui lui remonte petit à petit le moral" confie un proche. Le 31 mai, Bernard Tapie soufflait au téléphone : "Je suis cassé complet ! Huit heures par jour au lit, j'ai l'air d'avoir 100 ans... Ce protocole, c'est un programme très lourd. Un truc expérimental. Plus rien ne marche dans les traitements classiques. Mais on me donnait deux ans, ça va faire quatre ans en septembre donc faut pas charrier !". Un Bernard Tapie, diminué, mais bien décidé à se battre jusqu'au bout.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités